Prisonnières de la Cité de Carcassonne

Un ami de Carcassonne trouve parmi ses ancêtres en 1704 une dénommée Marguerite Giran (nouvelle convertie, i.e. ex-protestante) se mariant dans la paroisse Sain-Sernin de la cité de Carcassonne. Elle serait certainement une de ses protestantes prise de Vauvert ou Beauvoisin prés de Nîmes prise lors d’une assemblée interdite et trainée avec d’autres prisonnières protestante jusqu’à Carcassonne..


Parmi les 70 protestantes détenues de la cité de Carcassonne (cf. Bulletin de la société de l’histoire du Protestantisme Français , 1879, p. 70 à 79 d’après les listes provenant du pasteur (réfugié aux Pays Bas) Daniel de Superville dans Archives de l’Eglise wallonne de Leyde (1712) puis d’une seconde liste de 1739, décryptée par Charles Martin) : Elizabeth Giran de Beauvoisin proche Nimes, agée de 25 ans, faite prisonnière le 15 Avril 1702.


D’après Antoine Court il y auraient eu 250 prisonnières protestantes à Carcassonne.

En 1705, il y eut 1317 prisonniers et prisonnières protestants à Perpignan. D’après les archives de la Bibliothèque de la Société d’histoire du protestantisme Français , 1011-11, rue des Saints-Pères, Paris et aux Archives départementales des Pyrénées Orientales à Perpignan(C297), se trouvait au Casillet à Perpignan (48 femmes certaines de ces femmes, celles qui pouvaient marcher, ont été transférées à Carcassonne) : Isabeau Giran de Beauvoisin.


A l’occasion de leur transfert à Carcassonne on trouve une autre liste de 33 noms (Archives départementales des Pyrénées Orientales à Perpignan(C297)): Marie Giran de Bellegarde prés de Nîmes, 52 ans.


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