Fête du consistoire 2019
Fête du Consistoire pour la journée de l’Ascension le jeudi 30 mai
La paroisse de Narbonne organise cette journée de rencontre,
–avec culte à 10h ;
–repas partagé ;
13h45 Conférence avec Nathalie Leenhardt directrice de rédaction du journal Réforme.
16h visite de la Cathédrale St Paul, galeries et terrasses, vue imprenable sur la ville.
cliquez ici pour voir l'invitation
Réservez déjà cette journée et parlez-en en famille.
Réflexions de notre ami André :
Il y a des circonstances où l’on se sent bien parce que l’on a le sentiment que ce que l’on vit est réussi. C’était certainement le sentiment de tous les participants à la journée du Consistoire, le jeudi de l’Ascension. Après un début de semaine maussade, le temps était radieux, et 75 représentants des cinq paroisses, ragaillardis par un beau soleil, convergeaient vers le temple de Narbonne, à partir de 9h30.
Il y avait ceux de Narbonne, Amélie, Collioure, Perpignan et… Carcassonne qui n’étaient pas les moins nombreux ! Ça réconforte de se retrouver au coude à coude dans un temple comble : les chants n’en sont que plus vibrants. Nicola, pasteur des PO et Charles, notre pasteur audois, coprésidaient le culte. La prédication de Nicola portait sur les textes du jour (Actes 1, 1-11 et Luc 24, 46-53). Elle nous invitait à ne pas tourner nos regards vers le ciel cosmique mais à envisager le retour du Christ vers le Père dans un ailleurs de Dieu ; un départ qui n’est pas une absence pour les disciples du Christ mais une présence continuelle grâce à l’action de l’Esprit-Saint dans le monde.
Après ces nourritures spirituelles, place au repas tiré du sac, pris dans la cour du temple à l’ombre d’un majestueux micocoulier. Les Narbonnais avaient bien fait les choses : ils nous ont régalés de salades et de desserts variés.
A 13h30, retour au temple pour une causerie animée par Nathalie Leenhardt, journaliste et directrice de l’hebdomadaire Réforme. Elle nous a invités à réfléchir sur la nécessité de construire une théologie adaptée à notre temps et capable de répondre aux grandes interrogations contemporaines. Elle nous a annoncé que les six Facultés ou Instituts de théologie protestants de France, à l’initiative de Réforme, avaient constitué des binômes de chercheurs et étudiants de troisième cycle pour travailler autour d’un thème commun : « Le XXIe siècle sera théologique! » Dans le débat, les participants ont fait apparaître la nécessité de ne pas écarter la dimension concrète de l’« annonce de la Parole », finalité essentielle de nos Églises. Il a été demandé aussi que nous puissions être informés des travaux des binômes.
Quatrième temps de cette belle journée : la visite de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne. Nous avons pu, sous la conduite d’un guide, admirer le beau travail de restauration du cloître canonial et de sa terrasse, permettant d’apprécier pleinement cette architecture du XIVe siècle dégradée par l’usure du temps. Ensuite nous sommes allés dans l’église, anciennement siège de l’archevêque de la province. La vision de ce monument grandiose, commencé en 1272 à l’apogée du gothique, est toujours surprenante. Surtout lorsqu’on considère que l’on a sous les yeux uniquement le chœur de ce qui aurait dû être un ensemble monumental de la taille et de la qualité architecturale de la cathédrale d’Amiens. On a pu rêver à ce qu’aurait été cet édifice en terminant par la visite du transept, à peine commencé et jamais fini.
Nous nous sommes retrouvés pour un petit goûter, avant le départ, tous ravis d’une si belle journée conviviale, en songeant que, en dépit de leur modestie, nous aimons bien nos petits temples protestants : « Plus me plaît mon petit Liré que le Mont Palatin… ».
André Bonnery