10/04/2020 Veillée du Vendredi Saint - Charles Klagba (avec son)

 

LITURGIE DU VENDREDI SAINT

10 Avril 2020

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Jeu d’orgue

 

Prière introductive:

Prions :

Dieu de grâce et éternel, jette un regard miséricordieux sur ton peuple, pour qui, notre Seigneur Jésus Christ a volontairement, accepté d’être trahi, d’être livré aux mains des pécheurs, pour souffrir la mort sur la croix ; Lui qui est vivant et est glorifié avec toi, en unité avec le Saint-Esprit, un seul Dieu, maintenant et pour toujours. Amen.

 

Lecture de l’Ancien Testament :        Esaïe 52 : 13-53 : 1-12

Silence       

Cantique 448

La passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon l’Evangile de Jean 19 : 1-16

 

Cantique : 411

 

MEDITATION

 

Les sept paroles de Jésus sur la croix

 

Introduction

Les sept paroles du Seigneur sur la croix (les sept paroles par excellence) -constituent un tout merveilleux.

 

Dans cet ensemble, à la fois un et multiple, qui fournit un sommaire très explicite de la foi chrétienne, chacune des paroles possède sa place propre et se laisse, en outre, grouper avec d’autres paroles en catégories distinctes.

 

Elles constituent, en quelque sorte, le testament spirituel du Sauveur.

Arrêtons-nous pour les méditer et voyons de quelle nature était fait celui qui a changé la face du monde.

 

1ère parole: Luc 23 : 24 :

"Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font."

 

La première parole du Seigneur sur la croix concerne le pardon de ses ennemis : « Et Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).

Au milieu des pires douleurs et des plus cruelles offenses, le Sauveur a imploré le pardon de son Père en faveur de ceux qui l’avaient crucifié, parce que son cœur débordait d’amour, parce que son esprit possédait la parfaite sérénité, parce que la paix régnait dans son âme.

 

L’Évangile selon Luc nous montre toute la majesté de la paix divine réalisée dans l’humanité de notre Seigneur Jésus Christ au milieu de l’ignominie, de la détresse et de la douleur.

 

Le juste, le Fils de l’homme et le Fils de Dieu, le Roi d’Israël, le Roi des rois, a trouvé, dans ce monde corrompu par le mal, un tribunal assez inique pour le condamner au supplice de la croix, tout en proclamant son innocence (Luc 23:4, 14 et 22 ; Jean 18:38 ; 19:4 et 6).

 

Au Sauveur Jésus Christ, les pécheurs ont préféré le meurtrier Barabbas (Matthieu 27:15 à 26 ; Marc 15:6 à 15 ; Luc 23:17 à 25 ; Jean 18:39 et 40).

 

La foule, entraînée par ses chefs, a poussé des cris de violence et de mort. Le peuple d’Israël tout entier a dit : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu 27:25).

 

Pour mieux obtenir la condamnation du Christ, les chefs religieux ont été jusqu’à nier l’existence de leur Messie national en disant : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jean 19:15).

 

Victime de la haine des chefs de son peuple, voué à l’ignominie et à la mort par la foule excitée, abandonné, enfin, par le représentant officiel du pouvoir romain, Jésus subit, tout d’abord, le cruel supplice de la flagellation (Matthieu 27:26 ; Marc 15:15).

 

Meurtri, sanglant, insulté dans sa dignité royale, le Seigneur est emmené sur la voie douloureuse qui aboutit au Calvaire.

 

Deux autres condamnés, qui étaient des malfaiteurs, sont conduits à la place des exécutions avec lui, l’Innocent et le juste, pour être mis à mort.

 

Le cortège arrive au Lieu du Crâne. Les soldats crucifient le Sauveur des humains et les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche, Jésus au milieu (Matthieu 27:38 ; Marc 15:27 ; Luc 23:33 ; Jean 19:18).

 

"Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font."

C’est ainsi que l’ignominie et les douleurs de la croix servent à révéler l’étendue de la grâce du Seigneur et la puissance de sa paix.

La sérénité du Christ forme un contraste saisissant avec la brutalité haineuse et vile des exécuteurs et de la foule.

 

L’humanité du Sauveur offre à l’admiration de notre foi une plénitude d’amour dont la splendeur, grandiose et magnifique, illumine les âges et rayonne jusque dans les siècles infinis.

 

Une prière à son Père pour ceux qui l'ont crucifié. Frères et sœurs, quand nous sommes face à des gens qui ne nous aiment pas ou qui nous font souffrir, saurions-nous prier pour eux et leur pardonner ?

 

Le Seigneur nous a enseigné à prier ainsi : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » …

 

 

2ème parole :

 Luc : 23 : 43 : "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."

 

La seconde parole du Seigneur sur la croix est sa réponse à la prière du malfaiteur repentant.

 

Au pécheur contrit, le Sauveur promet les joies immédiates de sa présence et les délices du paradis.

 

La seconde parole du Seigneur sur la croix — « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43) — montre aux humains le chemin du bonheur.

Quelle scène inimaginable !

 

Trois croix dressées sur le Mont Calvaire supportent trois suppliciés.

Le juste est là, sur le bois maudit, ayant à ses côtés deux criminels crucifiés comme lui.

 

Aux côtés du Christ, les deux malfaiteurs, comme en une puissante synthèse, représentent les deux classes de personnes que l’humanité comporte désormais.

Au début, les deux brigands insultent leur auguste compagnon de supplice (Matthieu 27:44 ; Marc 15:32).

 

Généralement, les humains commencent de même par méconnaître et par outrager le Fils de Dieu.

Mais, bientôt, la scène change. Et la distinction se précise. Les deux catégories apparaissent.

L’un des malfaiteurs demeure dans son état dénaturé, ne songe qu’au moment présent, continue d’insulter le Fils de Dieu.

 

L’autre malfaiteur, atteint dans sa conscience par la grâce du Sauveur, discerne et reprend la perversité de son camarade, reconnaît sa propre culpabilité, proclame la justice du châtiment qu’ils endurent tous les deux, et rend à la parfaite innocence du Seigneur un hommage éclatant.

 

Puis il s’occupe du Christ seul. Il demande au Christ de se souvenir de lui.

Par la foi, il appelle « Seigneur » cet homme crucifié et réduit à l’impuissance comme lui. Par la foi, il sait que le royaume du Seigneur viendra.

 

Oubliant ses propres maux et tout ce qui l’entoure, il voit les souffrances du Christ et les gloires qui suivront.

 

Alors, le Seigneur lui promet le bonheur immédiat.

Le Seigneur occupe lui-même, par amour, sur la croix, la place du misérable pécheur condamné à mort, et le misérable pécheur, converti par grâce, va partager, aujourd’hui même, la bienheureuse place du Sauveur, avec lui, dans le paradis.

Quelle paix ! Quelle joie ! Quelle gloire !

 

Une promesse à quelqu'un qui souffre autant que lui….

 

Alors que nous sommes nous-mêmes en souffrance, sommes-nous capables de partager les promesses de Dieu avec d’autres ?

Montrer aux humains le chemin du paradis, c’est l’une des plus belles œuvres de la vie divine.

 

Gloire au Fils de l’homme et au Fils de Dieu, qui nous a ouvert l’accès et les délices du paradis !

 

 

3ème parole :

Jean 19 : 26-27 " Jésus voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, il dit à sa mère : "Femme, voici ton fils". Puis il dit au disciple : "Voici ta mère". 

 

Près de la croix de Jésus, se tiennent sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala, trois femmes qui avaient suivi et servi le Sauveur pendant sa vie ici-bas.

Elles sont là, près de la croix. Jésus voit sa mère et le disciple qu’il aimait.

Son œuvre en voie d’achèvement, le Seigneur reprend, pour un instant, avant de les quitter pour toujours, ses parfaites affections humaines, et apporte au délaissement de sa mère et du disciple qu’il aimait le plus doux soulagement.

 

Il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils », et à son disciple : « Voici ta mère ».

Et, dès ce moment-là, le disciple la prit dans sa maison.

 

La tendresse du cœur du Seigneur se manifeste sur la croix avec une plénitude de douceur ineffable.

Gloire à lui, gloire sans cesse.

 

Un souci pour sa mère…

 

Alors que nous sommes face à des situations difficiles, avons-nous du respect et du souci pour honorer nos parents, nos familles, nos proches ?

 

 

4ème parole :

Matthieu 27 : 46 : "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ?"

 

La quatrième parole du Sauveur sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46 ; Marc 15:34) est le cri de détresse qui résume et qui condense, à la fin des trois heures de ténèbres, tous les tourments de l’expiation.

 

C’est la formule de la douleur absolue.

Elle exprime la souffrance suprême de celui qui a reçu des mains de son Père, au jardin de Gethsémané, le terrible calice du courroux divin, et qui, abandonné de son Dieu, a bu jusqu’à la lie, la coupe amère sur le bois maudit de la croix.

 

Le Sauveur ici-bas, « quoiqu’il fût Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

 

Et il est « devenu obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la croix » (Philippiens 2:8).

 

La souffrance est un trait fondamental de la vie du Seigneur, un caractère inévitable de la vie chrétienne sur la terre.

 

En prononçant les mots « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », le Seigneur a cité le commencement du Psaume 22.

 

Le fait que le Seigneur ait poussé le cri « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » à la fin des trois heures de ténèbres prouve que ce cri résume ou, pour mieux dire, condense toutes les douleurs de l’expiation.

 

Dieu n’a pas pu répondre immédiatement au cri déchirant de son fils crucifié.

Mais Dieu a répondu à son Fils bien-aimé, comme il le pouvait, en le couvrant de gloire dans les radieuses splendeurs de la résurrection.

 

Dieu a délivré le juste de la puissance de la mort qui le transperçait.

Dieu a sauvé le Christ des profondeurs de la mort dans laquelle il était entré. Et la mort n’a pas pu retenir le Seigneur dans son sein (cf. Hébreux 5:7 ; Actes 2:24)

Dire ou crier son angoisse à Dieu lorsqu’on est au fond du gouffre, lorsqu’on se sent abandonné de tous et même de Dieu, est le chemin qui nous mène vers la paix intérieure et la libération que seul Dieu est capable d’accorder.

 

 

5ème parole :

Jean 19 : 28 : "J'ai soif"

 

Jésus, un humain ... jusqu'au bout.

Cette parole accomplit une prophétie de l'Ancien Testament.

 

Le quatrième Évangile montre très explicitement que le Seigneur a dit : « J’ai soif » avec l’intention formelle d’accomplir l’Écriture.

 

Les passages que le Seigneur a voulu réaliser sont sans doute : « Ma langue est attachée à mon palais » (Psaume 22:15) et « Dans ma soif, ils m’ont abreuvé de vinaigre » (Psaume 69:21).

 

Notre Seigneur Jésus-Christ attachait à l’Écriture une importance extrême (cf. Jean 5:46 et 47).

 

Ce qui nous montre que bien plus qu'un humain qui a soif, Jésus va au bout de sa mission.

 

Le Seigneur a senti l’aridité de ce monde ennemi, pour ainsi dire, jusque dans sa Divinité.

 

La soif, qui a joué un rôle si important dans le ministère et dans le sacrifice du Sauveur lui-même, est un des traits distinctifs de la condition du chrétien ici-bas, une des manifestations principales de la vie divine, de la vie du Christ dans ses fidèles.

La soif est un des caractères essentiels de la nature et de la vie chrétiennes.

 

Le chrétien fidèle a soif ici-bas.

 

Comme le Christ, le chrétien fidèle, dans sa mesure, a soif ici-bas…

 

Mais la voix consolante du Sauveur retentit par bonheur à ses oreilles :

 

« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus soif à jamais ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui  jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4:14) ;

 

« Celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35) ;

 

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’a dit l’écriture » (Jean 7:37 et 38).

Il est le Sauveur qui désaltère à tout jamais.

 

 

6ème parole :

Jean 19 : 30 "Tout est accompli."

 

Pour souffrir et pour mourir, le Sauveur a dû naître de femme (Galates 4:4), devenir homme et prendre la forme d’un serviteur (Philippiens 2:7 ; Hébreux 2:14 et 17).

 

À la fois Dieu et homme — en vertu d’un mystère dont le Père a réservé le secret, car, en ce sens-là, « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père » (Matthieu 11:27 ; Luc 10:22) — le Christ sur la croix a représenté en perfection Dieu devant l’humain et l’humain devant Dieu : 

 

Sur la croix, le Christ accomplit tout pour Dieu qui, à juste titre, exige tout.

 

Et nous sommes « rendus agréables » à Dieu « dans le Bien-aimé », pour le temps et pour l’éternité (Éphésiens 1:6).

 

Notre Seigneur Jésus-Christ dit, dans une paix majestueuse et sublime, la paix de la Divinité : « Tout est accompli ».

 

La sixième parole du Sauveur, place en quelque sorte, le sceau de son autorité sur l’œuvre parfaite et immortelle qu’il vient d’achever sur la croix.

Et cette parole, concise et magnifique, retentit comme un cri de victoire à travers les âges, jusque dans l’éternité.

 

« Tout est accompli ».

La grâce et la vérité ont resplendi d’une manière complète. L’œuvre d’amour est terminée. 

La gloire de Dieu est relevée. La mort est vaincue.

 

Une bénédiction éternelle est établie, dont les splendeurs infinies illumineront le règne de paix et embelliront les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

 

« Tout est accompli. »

Le travail accompli est un caractère essentiel de la vie chrétienne comme il est un des traits distinctifs de la vie du Sauveur.

 

Un cri de victoire ! "Tout est accompli."

 

Oui, ne jamais abdiquer, aller jusqu’au bout….

 

Et le Seigneur ressuscité, en envoyant les siens dans son travail que lui-même a déjà accompli, leur a dit avant son ascension au ciel : « Voici, moi-même je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).

 

 

7ème parole :

Luc23 : 46 "Père, je remets mon esprit entre tes mains."

 

« Et Jésus, criant à haute voix, dit : Père ! je remets mon esprit entre tes mains ». Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).

 

Avec Luc 23:46, il convient de citer Marc, « Jésus poussa un grand cri et expira » (Marc 15:37) et Matthieu : « Et Jésus poussa de nouveau un grand cri et  rendit l’esprit » (Matthieu 27:50).

 

La dernière prière à son Père. Quel moment impalpable que celui de rejoindre le Père et d'entrer dans son repos.

 

À part le mot « Père », la septième et dernière parole de Jésus crucifié, est, à un détail près, la citation textuelle du Psaume 31:6.

 

Cette dernière parole marque, à l’heure suprême, le couronnement de la vie de prière du Sauveur.

La prière est l’expression par excellence de la dépendance vis-à-vis du Père, de l’abandon à sa volonté, et, en un mot, de cet abandon qui constitue, aux yeux de Dieu, la perfection même de l’être humain.

 

À ce titre, jusqu’à la fin, la prière a joué un rôle considérable dans la vie du Sauveur, homme saint, parfait et glorieux.

 

L’esprit de dépendance et de prière apparaît ainsi comme l’un des traits principaux de la nature et de la vie du Christ, et, en conséquence, comme l’un des caractères distinctifs de la vie chrétienne, c’est-à-dire de la vie du Christ dans la vie ses fidèles.

 

La prière implique, d’autre part, une touchante communion de pensée, de sentiment et d’intention.

 

Elle ne peut se réaliser que dans la communion avec Dieu. Et la prière ne se vie que sous l’éclairage des Écritures, nourrie par l’action du Saint-Esprit.

 

La prière tient une place capitale dans la vie terrestre du Seigneur, il nous y invite aussi.

 

(Silence Jeu d’orgue)

 

Cantique : 420

 

 

Prière finale

Dieu très miséricordieux, qui par la mort et la résurrection de son Fils Jésus Christ, a délivré et sauvé le monde : permets que par la foi en celui qui a souffert sur la croix, nous puissions triompher dans le pouvoir de sa victoire par Jésus Christ notre Seigneur. Amen

 

Dieu Tout-puissant, dont le plus précieux Fils a premièrement souffert des douleurs avant de connaître la joie, et a été crucifié avant d’être glorifié : dans ta miséricorde, permets que, nous qui marchions sur le chemin de la croix, nous puissions le trouver d’être le chemin de la vie et de la paix : par Jésus Christ notre Seigneur. Amen

 

Officiants et Assemblée NOTRE PERE….

Officiant(e) et Assemblée : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

 

Cantique final : 458

 

BENEDICTION 

Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous débordiez d'espérance, par la puissance de l'Esprit du Ressuscité. Amen.

 

 

 

CHANT SPONTANE 882 : Que la grâce de Dieu….