26/04/2020 Culte de Charles Klagba (avec son)

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      Culte de dimanche     
26 Avril 2020

Narbonne

(Charles Klagba)

  pour accéder à la piste de son : cliquez ici


 

CULTE DU DIMANCHE 26 AVRIL 2020

 

(Moment musical)

ACCUEIL :          

Officiant(e) :

Ainsi parle le prophète Esaïe:

Vous, les assoiffés, accourez vers l’eau; Même pauvres et humiliés, venez!

Ecoutez, écoutez mes paroles qui nourrissent. Ecoutez-moi, venez à moi, et vivez !

 

La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre sauveur. Amen !

 

Frères et sœurs,

Voici le culte qui fait renaître en nous le désir et l'attente, voici ce temps où Dieu nous précède, où Il nous invite au calme et à l'écoute.

Voici le culte où la Parole de Dieu ouvre à nouveau un espace dans notre vie, pour accueillir et pour aimer, pour recevoir et pour donner.

C'est le temps de la grâce, c’est le temps de la paix en Jésus-Christ ressuscité.

 

Officiant(e) :

Père, tu es là, au milieu de nous.

Ce temps de culte, tu nous l’offres pour accueillir une Parole qui féconde notre existence.

Ce temps de culte, tu nous le donnes pour partager avec des frères et des sœurs notre adoration et notre prière. Amen !

 

LOUANGE

Dans notre diversité, chacun, chacune de nous aurait probablement des raisons particulières d'exprimer sa joie et sa reconnaissance à Dieu.

Ensemble maintenant, nous nous levons pour la louange à notre Dieu.

 

Officiant(e) :

Père, nous te chantons et nous te rendons grâces.

Car, malgré nos peines et au milieu de nos peines, nous savons que tu es un Dieu que l’on ne peut qu’admirer, chanter et aimer en Jésus-Christ.

Pour le monde si fragile mais si beau, pour la vie si menacée mais si belle, pour cet immense univers où s’épanouira ton Royaume, nous te louons.

Pour ce jour qui nous redit la Résurrection, pour ton Eglise qui nous rassemble, nous te louons.

Pour ton Evangile, pour notre baptême, pour ta volonté de te servir de nous, pour la promesse de ton éternité, nous te louons.

Et parce que nous pouvons t’aimer et nous aimer sur la terre, au nom de l’amour du Christ, en paix et avec joie, Père, nous te louons.

 

CANTIQUE : 277

Officiant(e) :

SILENCE

 

PRIERE DE REPENTANCE

C'est devant un Dieu infiniment grand et plein de bonté que nous allons nous incliner pour lui dire nos manquements assurés de son amour en Jésus le Christ.

 

SILENCE

C'est devant un Dieu infiniment grand et plein de bonté que nous allons nous incliner pour lui dire nos manquements assurés de son amour en Jésus le Christ.

 

Je vous invite à la prière :

Merci, Seigneur, parce que tu es notre Père. Nous savons bien que nous te devons tout. Merci, Seigneur!

Pardon, Seigneur, parce que cette humanité et ce monde sont laids, tournés vers la destruction.

Pardon parce que nous y sommes pour quelque chose.

Pardon, Seigneur… et merci, parce que, dans ce monde, tu as envoyé ton fils, et maintenant tout est possible dans ton amour.

Pardon, Seigneur, parce que nous ne t’aimons pas assez, nous ne sommes pas suffisamment à ton écoute, et nous n’écoutons pas beaucoup ceux que tu as placés auprès de nous.

Pardon pour notre égoïsme, nos préjugés, nos jugements.

Pardon… et merci, Seigneur, parce que ton jugement à toi n’a pas pour but de détruire, mais de nous sauver, de nous libérer.

Merci parce que tu pardonnes et que tu nous rends sans excuses; sans excuses de ne pas t’aimer assez, alors que tu nous aimes comme personne ne peut aimer; sans excuses pour désespérer quand tu apportes une espérance inouïe; sans excuses pour t’appeler encore à grands cris quand tu es si près de nous, et que personne n’a jamais été aussi proche de nous.

Pour tant d’amour, Seigneur, nous te disons: merci.

Notre Dieu et Dieu de nos pères, Pardonne-nous! Acquitte-nous! Fais-nous grâce!

Car nous sommes ton peuple, et toi tu es notre Dieu. Nous sommes tes enfants et toi tu es notre Père. Nous sommes tes serviteurs et tu es notre maître. Nous sommes ta vigne et tu es notre gardien. Nous sommes ton héritage et tu es notre patrimoine. Nous espérons en toi et toi tu nous sauves. Nous sommes l'ouvrage et toi tu es l'ouvrier. Tu es plein de miséricorde. Amen

 

LE SPONTANE Cantique 631 : strophe 1 : « Toi qui disposes de toutes choses… »

 

ANNONCE ET ACCUEIL DU PARDON          

Officiant(e) :

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature.

Cette promesse est pour nous, lorsque nous doutons sur notre chemin, lorsque nous nous sentons indignes, lorsque nous plions sous la routine ou la difficulté de la vie.

2co5.17

Cette nouvelle création n'est pas le fruit de nos repentirs ou de nos efforts, elle est l’œuvre du Seigneur crucifié et ressuscité, celui qui demeure chaque jour à nos côtés, quoiqu'il arrive, jusqu'à la fin des temps.

Que Dieu nous mette au cœur l'assurance de son pardon et qu'Il nous donne de marcher vers son Royaume.

                                                                    

LE SPONTANE Cantique 631 : strophe 2 : « Le don suprême que ta main sème… »

 

LECTURE BIBLIQUE

Nous ouvrons maintenant la Bible; que l'Esprit-Saint nous fasse entendre la Parole de Dieu pour ce jour.

Prière d’illumination

Avant la lecture, nous prions Dieu:

Officiant(e) :

 

Seigneur, nous voici devant toi pour entendre la parole que tu veux nous dire aujourd'hui. Permet que dans les paroles humaines que nous allons entendre, nous puissions chacun entendre dans notre cœur la parole que tu veux nous adresser aujourd'hui pour nous. Viens toi-même nous donner ton Esprit afin que de ces paroles puisse découler la nourriture spirituelle dont nous avons besoin pour avancer sur notre route vers ton royaume. Amen.

 

LECTURE BIBLIQUE

LECTURE BIBLIQUE

Luc 24 : 13-35

CANTIQUE : 495

 

PREDICATION

 

 « Reste avec nous car le soir s’approche, le jour est déjà sur son déclin… » Luc 24 : 29a

 

C’est la demande des deux disciples à Jésus dans le processus de dé-confinement qu’ils expérimentent suite à leur enfermement dû à la tragédie incompréhensible et insupportable dont ils ont été témoins quelques jours auparavant.

 

Frères et sœurs, dans la chronologie de l’évangéliste Luc, nous sommes au jour de la résurrection de Jésus. Mais la nouvelle de cette résurrection est encore au stade de « fake news ».

Ces deux compagnons de Jésus croyaient avoir tout vu, tout compris, et s’en retournaient tout dépités… La route était lourde et brûlante, harassante et poussiéreuse… et puis il y avait le souvenir pénible des trois jours écoulés qui avaient vu mourir dans l’ignominie leur ami et maître. Il n’y a plus d’autres options. Il fallait bien rentrer chez soi après avoir célébré la Pâque juive qui laissera, sans aucun doute, un goût de déception !

Pour ces deux hommes en route vers Emmaüs, l’épisode de Jésus est terminé ! Profondément déçus et découragés, ils s'éloignent donc de Jérusalem où Jésus les avait conduits. La belle aventure s'achève pour eux dans l'amertume.

Les deux hommes sur une route de banlieue, deux hommes qui nous ressemblent comme des frères. Deux croyants, qui ont vécu avant nous l’aventure de la foi.

Tout commence pour eux par une initiative d’un rabbi extraordinaire, d’un prophète hors-pair : Jésus. Ils ont espéré…, et maintenant ils n’espèrent plus.

La libération politique d’Israël n’a pas eu lieu ; le prophète Jésus est mort sans résistance, du supplice réservé aux criminels, en quelques heures, aux portes de la ville : c’est l’échec sur toute la ligne : la mort a vaincu une fois de plus.

 

Ces deux hommes, Cléopas et autre disciple qui n’est pas nommé, se confient mutuellement leur déception sur le chemin vers Emmaüs. Ils attendaient un messie, un vrai, un homme fort qui libérerait leur peuple. Ils espéraient que Jésus libérerait le pays de l’occupation romaine et établirait sur terre un règne de paix.

Mais quelle déception : il ne s’est même pas défendu quand on l’a accusé à tort ! Il n’a rien fait pour échapper à une condamnation injuste, à une mort infamante.

Cléopas et son compagnon attendaient un libérateur, et ils ont vu un homme crucifié à coté de deux brigands. Vraiment, il y a de quoi être déçu et désemparé !

Ces deux hommes parlent de Jésus au passé. Pour eux, Jésus est mort.

 

Bien sûr, il y a bien cette histoire que les femmes ont racontée ce matin, une drôle d’histoire, incompréhensible, incroyable. Ce n’était qu’une lueur d’espoir…Des femmes du groupe prétendent que Jésus est vivant. Elles n’ont pas retrouvé son corps, et elles auraient vu des anges. Tout ce qu’on sait, c’est que le tombeau est vide : quelques-uns y sont allés voir ; mais lui, Jésus, ils ne l’ont pas vu ! Difficile de croire tout ça, difficile de croire que Jésus est vivant, simplement parce que les femmes n’ont pas retrouvé le corps. Et puis, c’étaient des femmes… En tous cas, les hommes, eux, n’ont rien vu !

 

De cette épouvantable tragédie, ces deux hommes ne comprenaient pas le sens….Et voilà qu’arrive un inconnu, ce tiers, qui au début est exclu !

Jésus s’avance et leur demande : « De quoi parliez-vous, en marchant, pour avoir l’air si tristes ? ».

Un homme qui ne sait pas ce qui est arrivé à Jérusalem ! Ce qui provoque l’irritation des disciples ! Ont-ils à faire à un rêveur, à un homme inattentif aux événements, qui n’est pas en prise avec la réalité ?

 

Pourtant, frères et sœurs, c’est bien cette simple question qui va changer, chambouler la lecture et la compréhension des évènements de ces deux disciples et leur redonner une raison de vivre et d’espérer.

 

Jésus, le ressuscité, rejoint donc ces deux disciples sur le chemin de leur déception mais, s'ils le voient bien, ils ne le reconnaissent pas. Il appartient désormais au Seigneur lui-même d'ouvrir leurs yeux et leur intelligence, de les aider à sortir de leur confinement.

 

Le ressuscité, le Christ, ranime peu à peu leur foi en leur expliquant les Écritures et en partageant leur repas.

 

Frères et sœurs, la démarche de reconnaissance mise en œuvre dans ce récit spécifique chez Luc est exemplaire. Cette démarche s’offre toujours à chacun, à chacune de nous par le souffle de l’Esprit qui travaille tout être humain.

De nos vies, de nos aspirations en ruine, peut surgir l’appel à une vie ressuscitée qui nous ouvre à une nouveauté, qui témoigne de la présence du Seigneur.

 

Les premières paroles de Jésus après sa résurrection dans la narration chez Luc, sont sous la forme d’une question : « De quoi parlez-vous ? ». Ceci renvoie à cette autre question au cœur de l’Evangile : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? ».

 

Jésus est maître dans l’art de poser les questions.

 

Frères et sœurs, le propre du croyant, c’est aussi de poser des questions. S’il n’y a pas de questions, on tourne en rond. Pour avancer, il faut poser des questions. Parfois, il faut remettre en question des décisions qui peuvent nous enfermer et ne pas correspondre à la liberté que Dieu veut pour nous. Une question surgit pour nous déranger dans nos quiétudes. Il faut s’habituer à poser des questions pour refuser les savoirs absolus, qui ne voient qu’un bout de la réalité.

 

De timides et apeurés, les deux disciples sont maintenant impatients et intrépides ! Alors que leurs cœurs étaient refroidis, les voici maintenant réchauffés, et même, nous dit le texte «tout brûlants » ! Alors que leurs esprits étaient lents à comprendre et à croire, les voici convaincus de ce que disent les Ecritures !

 

Alors, que s'est-il passé ? Comment s'est opéré cette transformation, ce retournement aussi radical ? 

Disons-le tout de suite, les deux disciples d'Emmaüs ont fait une rencontre. Il s'agit d'une vraie rencontre, d'une rencontre authentique, de personne à personne et qui engage tout l'être.

Une conversation authentique qui s'opère au sein d'une vraie rencontre ne peut pas être une succession de monologues.

Jésus s'intéresse aux sentiments de ses interlocuteurs, il respecte et commence par écouter. Il prend les personnes d'où elles en sont, avec leurs blessures et leurs déceptions : «pourquoi êtes-vous tristes ?» commence-t-il par demander.

Jésus invite ceux qu'il rencontre à raconter ce qui s'est passé, à revenir sur les événements et sur ce qu'ils ont sur le cœur. Avant toute chose, raconter permet de rendre compte et Jésus offre cette possibilité, frères et sœurs.

Si Jésus s'intéresse à la vie et aux sentiments de ses interlocuteurs, il ne s'y arrête pas pour autant ! Il élargit le champ de compréhension de ses partenaires en ouvrant pour eux les Ecritures. Les Ecritures fonctionnent comme un miroir : ce qui s'est passé était déjà écrit ! Regardez bien ! Pourquoi êtes-vous si étonnés ? Vous voyez bien tout était déjà là !

 

Cependant, les Ecritures ne sont pas un miroir qui enfermerait les personnes dans l'expérience du « même », dans ce qui s'est passé et dans ce qui ce passe seulement. Plutôt, les Ecritures sont comme un miroir qui reflète en même temps une espérance, et qui ouvre la personne sur quelque chose et sur quelqu'un qui dépasse le poids du vécu. Oui, les Ecritures sont comme un miroir qui ouvre sur Dieu et sur l'avenir qu'il nous offre.

Enfin, et surtout, la rencontre, la vraie rencontre ne peut pas seulement être d'ordre intellectuel. Il ne faut pas confondre débat d'idée et rencontre authentique ! Une rencontre authentique engage tout le corps de l'être humain, et pas seulement l'intellect. C'est pour cela, sans doute, qu'au terme même de la discussion au sujet des Ecritures, les disciples d'Emmaüs n'ont pas encore reconnus Jésus ! Ils ne l'ont pas encore « rencontré » ! Ils ont parlé de lui, mais ils ne lui ont pas encore parlé. Ils ont regardé le portrait qui avait été composé par le prophète Esaïe, mais ils ne l'ont pas encore directement contemplé, lui. Et il était nécessaire, pour le reconnaître, de partager le pain. Le pain qui nourrit tout le corps de la personne, et pas seulement l'intellect.

 

 

Frères et sœurs, les chrétiens que nous sommes aujourd’hui ont quelque chose en commun avec ces deux disciples. Nous avons en commun ce même découragement. Il nous arrive parfois de nous sentir seuls, fatigués, découragés, déprimés dans un monde hostile, surtout en ce temps de confinement dû au Covid 19.

Pour bien d’autres problèmes, nous tournons en rond. Et ce ne sont pas nos compagnons de route qui vont nous aider. Nous partageons les mêmes doutes, nous nous enfermons dans un circuit fermé.

Il faut que quelqu’un vienne du dehors, d’ailleurs pour nous sortir de cette impasse. Et celui-là, nous dit l’évangéliste Luc ce matin, c’est le Christ ressuscité.

 

Personne n’est à l’abri de tels moments, moments de déception, moments de découragement.

Alors, dans ces moments sombres, nous pouvons demander à rester dans la présence de Christ : « Reste avec nous car le soir s’approche, le jour est déjà sur son déclin… »

Dieu s’intéresse à nous, Jésus nous rejoint là où nous en sommes…

 

Nous avons un autre point commun avec ces deux disciples : nous sommes attachés aux Ecritures, sinon, nous ne serions pas là ce matin en train de partager ce culte.

Oui, nous sommes attachés aux Ecritures, même si parfois, comme eux, nous avons tendance à les lire – et c’est bien naturel - avec nos propres attentes, avec nos propres désirs. Mais si nous faisons silence en nous-mêmes, si nous laissons tomber nos idées préconçues, nous entendrons, à travers ces mots qui ont traversé les siècles, la Parole même de Dieu, des mots qui nous parleront, à nous, aujourd’hui.

 

Dieu nous veut heureux. C’est le sens de tout l’Evangile.

 

Dieu ne désire pas que nous nous enfermions dans nos échecs et nos tristesses. Même s’il est inévitable que nous en fassions l’expérience.

Oui, aujourd’hui encore, Jésus nous rejoint. Il nous rejoint pour nous donner un enseignement qui nous aidera à comprendre les Ecritures, et il nous rejoint pour partager un repas. Il nous rejoint avec la prédication et il nous rejoint dans le partage du pain avec les autres.

Aujourd’hui encore, Jésus nous rejoint, dans le culte, pour nous apporter une parole : une parole qui prend deux aspects : la parole audible de la prédication et la parole visible du partage du pain…

 

 

« Reste avec nous car le soir s’approche, le jour est déjà sur son déclin… »

Frères et sœurs, remarquez comment le Seigneur se laisse retenir par ceux qui ont besoin de Lui : il entre pour rester avec ces deux disciples. C’est la démarche d’ouverture pour accueillir personnellement le Christ dans nos vies, en particulier lorsque nous sommes découragés et que nos circonstances ont tourné autrement que ce que nous espérions.

Apprenons, dans la présence du Christ ressuscité, à les affronter telles qu'elles sont. L’éclairage et la consolation des Écritures dirigeront alors nos pensées vers un Sauveur vivant et feront brûler notre cœur.

Oui, Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il n’est même pas venu l’expliquer. Il est venu la remplir de sa présence.

Sûrs de la proximité de Dieu, frères et sœurs, en toute situation, redisons avec foi la prière des disciples d’Emmaüs :  « Reste avec nous car le soir s’approche, le jour est déjà sur son déclin… ». Amen !

 

(Moment musical )

CONFESSION DE FOI

Eclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi:

Officiant(e) :

Jésus-Christ, nous croyons en toi.

Nous croyons que tu es un homme du même sang que nous, de la même douleur, du même effort, de la même espérance.

 

Nous croyons que tu es le Fils de Dieu, l’image et la présence du Dieu vivant et mystérieux qui a fait l’univers et le soutient.

 

Nous croyons que tu es mort, crucifié par notre faute et que tu es proche de tous les suppliciés, que tu es ressuscité réellement et mystérieusement, que tu vis pour toujours, présent chaque jour dans ton Royaume et dans notre existence.

Par toi, nous croyons que le Dieu infini est pour nous un Père plein d’amour.

 

Par toi, nous croyons que l’Esprit de Dieu, l’Esprit-Saint, agit sur la terre sans tenir compte de nos distinctions, assemble les croyants, éclaire l’Evangile; nous annonce notre résurrection, le renouvellement du monde et la vie éternelle dans la justice et la joie de Dieu.

Jésus-Christ, nous espérons en toi. Amen.

 

SPONTANE 822 : Louange à Dieu….

 

PRIERE D’INTERCESSION

Nous nous unissons dans la prière :

 

Si longue est la route qui mène vers toi ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre chemin.

Si lourd est le fardeau de notre misère ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre repos.

Si fatigante est la marche à l’étoile ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur, sois notre lumière.

Si solitaire est notre vie dans ce monde ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre frère.

Seigneur Jésus, longue est l’attente de ton retour ! Mais c’est toi-même qui allumes en nos cœurs la flamme de l’espérance : par ta présence, viens combler notre attente.

 

Dieu des surprises et des imprévus, tu nous visites quand nous ne nous y attendons pas. Et souvent nos yeux ne te reconnaissent pas. Nous passons notre chemin devant les blessés de la vie comme les personnages de la parabole. Nous ne regardons pas le pauvre en qui tu mendies du pain. Nous ne nous agenouillons pas avec les enfants pour jouer avec eux. Nous pouvons faire tout un voyage sans adresser la parole à la personne à nos côtés en qui tu nous attends.

Comment pouvons-nous alors te rencontrer autour de ta table alors que nous ne sommes pas capables de t’accueillir dans notre prochain ? Comment nos yeux peuvent-ils s’ouvrir ? Viens toi-même frapper à la porte de notre cœur !

 

Tu es ressuscité, mais comme nos cœurs sont lents à croire ! Tu as accompli les prophéties mais leur sens nous reste obscur. Au tombeau tu as envoyé des anges aux femmes, mais, avec les apôtres, nous rejetons leur témoignage. Tu as marché avec tes disciples sur le chemin d’Emmaüs, mais, comme eux, nos yeux sont incapables de te reconnaître. Avec Thomas, nous entendons la grande nouvelle, mais nous demandons des preuves.

Seigneur, que nous faut-il pour que nos cœurs s’ouvrent ? Les prophéties ne suffisent pas. Les témoignages ne suffisent pas. Les arguments ne suffisent pas. Les preuves ne suffisent pas. Il faut que tu viennes toi-même parler à notre cœur et le rendre brûlant. Il faut que ton Esprit atteste à notre esprit que tu es vraiment ressuscité. Il faut que tu accomplisses ta promesse de nous donner un cœur et un esprit nouveaux.

Alors nous crions à toi : Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! Viens à travers les Ecritures qui témoignent de toi ! Viens à travers notre fraternité qui contient ta présence ! Viens à travers nos louanges que tu habites ! Viens à travers le pain et le vin qui te manifestent ! Viens à travers les pauvres en qui tu nous attends !

 

Nous te prions pour tous ceux qui te cherchent, pour tous ceux qui sont dans la souffrance physique, morale, pour tous ceux qui sont seuls.

Nous implorons ta présence auprès de celles et ceux qui ont vécu ou qui vivent l'échec, l'angoisse, la peur des autres et la fragilité d'eux-mêmes.

Nous te demandons d’être messagers de la Bonne Nouvelle auprès d’eux.

 

Sois avec tous les nôtres, avec les pauvres, les malades, les opprimés et les affligés, les refugiés…

 

Eclaire les pensées et dirige les actes de celles et de ceux qui, dans notre pays et dans le monde, sont responsables du droit, de l'ordre et de la paix.

 

Exauce-nous, nous t’en prions, au nom de Jésus, le Christ, notre vivante espérance. Amen.

 

De tout notre cœur et d'un seul élan, dans la communion de l'Eglise universelle, nous t'adressons la prière que le Christ Sauveur et Seigneur nous a confiée:

 

Notre Père qui es aux cieux….

Officiant(e) et Assemblée : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas aller en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

CANTIQUE FINAL : 638

BENEDICTION

ENVOI

 

Exhortation et Bénédiction

Officiant(e) :

Prends la route.

Ne te lasse pas, cherche et médite, lis et prie.

Dieu place en toi et dans le creux de tes mains, la force, la vie, la puissance de son Esprit et la joie de sa promesse.

 

 

BENEDICTION

Officiant(e) :

Dieu vous bénit.

La lumière du Père éclaire votre chemin.

La parole du Christ sanctifie votre vie.

La communion de l'Esprit-Saint fortifie votre cœur. Amen !

 

CHANT SPONTANE « Reste avec nous Seigneur…. »