29/11/2020 culte d'André Bonnery

Culte du Ier dimanche de l’Avent, 29 novembre 2020

Préparé par André Bonnery.

 

Accueil

« Une voix crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, rendez droit ses sentiers »

Seigneur Jésus, notre paroisse est spirituellement rassemblée ce matin dans l’attente et l’espérance de ta venue, toi la lumière du monde. Prépare-nous à t’accueillir et à découvrir que, déjà, tu chemines avec nous. Eclaire nos vies, transforme-nous pour que nous restions toujours avec toi.

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu qui nous rassemble en Eglise et de Jésus-Christ qui nous aime et nous conduit.

Appel à l’Esprit

Père, accorde-nous ton Saint-Esprit,

Par lui illumine nos cœurs.

Que ce culte soit signe et témoignage de ton amour et du salut que tu nous donnes.

Spontané631

Toi qui disposes de toutes choses et nous les donnes chaque jour /

Reçois, ô Père, notre prière, de reconnaissance et d’amour

 

LOUANGE

Faisons monter vers Dieu notre louange avec le Psaume 24 qui nous est proposé aujourd’hui par la liturgie.

 

Au Seigneur la terre et ses richesses

Le monde et ses habitants

C’est lui qui l’a fondée sur les mers

Et la tient stable sur les flots

 

Qui gravira la montagne du Seigneur?

Qui se tiendra dans son lieu Saint ?

L’homme aux mains innocentes et au cœur pur

Qui ne tend pas vers le mal

Et ne jure pas pour tromper.

 

Il obtient du Seigneur la bénédiction

Et de son Dieu sauveur, la justice.

Telle est la race de ceux qui le cherchent

Qui cherchent  ta face, Dieu de Jacob.

 

Rendons gloire au Père tout puissant

A Jésus-Christ le Seigneur

A l’Esprit qui habite en nos cœurs

Pour les siècles des siècles. Amen

 

Et nous poursuivons notre louange parlechant 310

 

Oh ! Viens Seigneur ne tarde pas / Viens dissiper l’obscurité / où nous devons toujours marcher / Remplis nos yeux de ton éclat.

 

Brillant soleil, très pur matin / nous aimerions te contemples / nous réjouir de ta beauté / Oh ! Lève-toi sur nos chemins.

 

Parais enfin et nous vivrons / nous n’aurons plus aucune peur / en joie tu changeras nos pleurs / et pour toujours nous chanterons.

 

La Loi de Dieu

Ecoutons la Loi que Dieu nous donne.

 

« Du moment que vous êtes ressuscités avec le  Christ, recherchez ce qui est en-haut, là où se trouve le Christ assis à la droite de Dieu … Faites donc mourir ce qui en vous appartient à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais et cette cupidité qui est une idolâtrie. Maintenant donc, débarrassez-vous de tout cela : colère, méchanceté, injures, grossièretés sorties de vos lèvres. Plus de mensonges entre vous car vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses pratiques et vous avez revêtu l’homme nouveau » (Gal 3, 1-9)

 

La Loi de Dieu nous conduit à la repentance.

 

Prière de repentance (d’après le Ps. 51)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde efface mon pêché, lave-moi tout entier de ma faute.

 

Oui je reconnais mes faiblesses, ma faute est toujours devant moi, contre toi et toi seul j’ai pêché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

 

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret tu m’apprends la sagesse. Purifie-moi et je serai pur ; détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes pêchés. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton Esprit Saint.

 

Rends-moi la joie d’être sauvé. Seigneur ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange.

 

Spontané 2

Le don suprême que ta main sème/ c’est le pardon, c’est notre paix /

Et ta clémence, trésor immense/ est le plus grand de tes bienfaits.

 

Déclaration du pardon

Dieu est un Père aimant. Il entend le repentir de notre cœur.

Par Jésus notre pêché est pardonné.

Par le Saint-Esprit, la puissance de vie nouvelle nous est accordée.

Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon et qu’il nous donne de marcher avec confiance à sa suite.

 

Spontané 3

Que par ta grâce, l’instant qui passe / serve à nous rapprocher de toi/

Et qu’à chaque heure, vers ta demeure/

Nos cœurs s’élèvent par la foi.

 

Avant de lire l’Ecriture

Seigneur nous nous tenons devant toi tels que nous sommes, occupés, préoccupés dans nos têtes, dans nos corps.

Que ta Parole vienne fracasser nos écorces,

Que tes mots nous pénètrent et bouleversent nos routines.

Viens nous saisir,

Viens nous parler, nous t’écoutons.

 

EVANGILE : Marc 13, 33-37

33« Prenez garde, restez éveillés car vous ne savez pas quand ce sera le moment.34C’est comme un homme qui part en voyage : il a laissé sa maison, confié à ses serviteurs l’autorité, à chacun sa tâche et il a donné l’ordre au portier de veiller.35Veillez donc car vous ne savez pas quand le maître de maison vient, le soir, au milieu de la nuit, au chant du coq ou le matin, 36 de peur qu’il n’arrive à l’improviste et ne vous trouve en train de dormir. 37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : veillez. »

 

 

PREDICATION

En ce premier dimanche de l’Avent, quelques lignes de l’évangile de Marc sont proposées à notre méditation : cinq courts versets exactement qui contiennent quatre fois le verbe « veiller ». Veiller, c’est le contraire de dormir ou bien c’est le contraire de s’occuper de tout, sauf de l’essentiel, ce pour quoi il est important de rester en attente.Blaise Pascal emploi le mot de divertissement pour désigner  cet état d’agitation permanente qui empêche de se concentrer sur ce qui  est important pour l’homme.

Le Christ nous demande donc ce matin de nous tenir en état de veille. Et il insiste, car à ses yeux c’est vraiment important (v.37) « Ce que je vous dis, je le dis à tous.» C’est donc que nous aurions tous tendance à nous endormir ou à nous « divertir ». Mais veiller, pourquoi ?

 

« Veillez ». Une injonction récurrente.

Cette injonction est récurrente dans le Nouveau Testament. On la trouve chez Matthieu dans un contexte comparable à celui de Marc : l’avènement du Fils de l’homme à la fin des temps « Veillez car vous ne savez quel jour le Maître doit venir ». Et encore dans la parabole des jeunes filles prévoyantes qui attendent le retour de l’époux (Mt 25, 1-13). Veiller dans le sens d’échapper au « divertissement », c'est-à-dire au détachement des biens et des plaisirs terrestres chez Luc :« Tenez-vous sur vos gardes de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans l’ivresse, les beuveries, les soucis de la vie » (21, 34). Exhortation encore à veiller dans les premières épitres pauliniennes dominées par la perspective eschatologique : « Voici l’heure de sortir de votre sommeil, l’heure du salut est proche » (Ro 13, 11). Et encore :« Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres ; ne dormons donc pas comme les autres, veillons plutôt, soyons sobres » (I Th, 5, 1-7). Cette attitude vigilante exige la sobriété, le renoncement aux excès du divertissement, tout ce qui peut distraire de l’attente : « revêtons la foi et la charité pour cuirasse, et pour casque, l’espérance du salut » (I Th 5, 8). Dans l’Apocalypse, le message adressé à la communauté de Sardes est une exhortation pressante à la vigilance : « Sois vigilent, affermis le reste qui est près de mourir… Situ ne veilles pas, je viendrai comme un voleur(Ap. 3, 1 ss). Au contraire, « celui qui veille et garde ses vêtements » pourra participer au cortège triomphal du Seigneur (Ap 16, 15).

 

Une parabole à un emplacement charnière dans l’Evangile de Marc.

La parabole que Marc propose pour nous exhorter à veiller, se situe à la fin du chapitre 13 consacré à la Parousie, le retour du Fils de l’Homme à la fin des temps. Ce chapitre commence par la prédiction de la destruction du Temple de Jérusalem, symbole de la fin de l’Ancienne Alliance. Suivront des épreuves redoutables pour la jeune communauté issue de la prédication mais Jésus prévient : ce ne sera pas encore la fin des temps ; l’Evangile de la Nouvelle Alliance doit continuer à être annoncé. Suit alors l’annonce du retour du Fils de l’Homme dans une atmosphère digne des Apocalypses juives avec des bouleversements cosmiques spectaculaires. Mais le Fils de l’Homme n’apparaîtra pas comme un juge redoutable, il viendra pour rassembler les élus et les entrainer à sa suite. Enfin, Jésus conclut par la parabole du figuier pour dire qu’il est inutile de chercher à savoir le moment où tout cela se passera car : « « Nul ne connait ni le jour ni l’heure, sinon le Père » (Mc 13, 32), une façon de dire que les disciples ne doivent pas attendre en dormant mais en étant actifs. Le chapitre 14 qui suit la péricope proposée à notre méditation, rompt avec tout ce qui précède puisqu’il entre de plein pied dans le récit du drame de la Passion.

On comprend maintenant la suite logique de tous ces récits. Avec la parabole du maître de maison qui prépare son départ, Jésus fait allusion à son départ de ce monde à brève échéance et à son retour à la fin des temps, dont il refuse d’indiquer la date. Dans l’entre deux, ce que l’on pourrait appeler le temps de l’Eglise, il donne des consignes, à la fois pour gérer la maison et pour se préparer au retour du Maître, sans dormir et sans se « divertir » au sens pascalien du mot. Par contre, il faut continuer à prêcher la Bonne Nouvelle, sachant que l’Eglise traversera de grandes difficultés. Cependant, il ne faut pas attendre ce retour dans l’angoisse, car ce n’est pas en Juge que Christ reviendra mais en souverain  « venu pour rassembler les justes des extrémités de la terre » (Mc, 13, 27) et les conduire à sa suite dans son Royaume enfin advenu.

 

Le programme.

Relisons cette brève parabole pour découvrir le programma qui nous est proposé : « C’est comme un homme qui part en voyage ; il a laissé sa maison ; confié à ses serviteurs l’autorité, à chacun sa tâche, et il a donné au portier l’ordre de veiller. » (v 34).

Le Maître, Dieu ou Jésus, c’est tout un, part et laisse la maison. Ce thème du départ est récurant dans les paraboles. Souvenez-vous :

-La parabole du vigneron : le propriétaire donne sa vigne en fermage à des métayers et part (Mc 12, 1-12)

-Celle du berger qui n’hésite pas à abandonner le troupeau pour partir à la recherche de la brebis égarée (Mt 18, 10-14)

-La parabole des talents. Un homme riche distribue des talents à ses serviteurs et il part en voyage (Lc 19, 12-27)

-Celle des dix jeunes-filles invitées à la noce. Elles attendent le retour du fiancé qui est parti. (Mt 25, 1-13)

Notre Dieu est un Dieu qui part. Il n’est pas comme ces divinités toujours présentes, incontournables, qui jugent, punissent ou récompensent, qui occupent tout le terrain tenant les hommes en état de serviteurs, le dos courbé et implorant. Combien ont encore en tête l’image de ce Dieu tout puissant ! Rien de ce qui est caché ne lui échappe (souvenez-vous : l’œil qui suit Caen dans la tombe… selon Victor Hugo), il peut tout, il voit tout.  Au contraire, le Dieu de Jésus-Christ est un Dieu qui aime et qui part. Non pas parce qu’il méprise ses enfants mais justement parce qu’il les aime et qu’il leur fait confiance. Un Dieu-Père qui s’efface pour que son enfant grandisse.  En partant il laisse les clés de la maison pour que ses filles et ses fils promus « portiers » l’administrent.

En même temps, il leur laisse un programme : « Veillez », ne dormez pas.

Jésus part et nous confie son Eglise. Il nous appartient de faire vivre cette communauté de foi pour qu’elle soit attirante et qu’elle donne envie d’entendre cette Bonne-Nouvelle que nous avons à faire connaître. En partant il a laissé la maison et nous en confie la clé pour afin que nous l’ouvrions largement. Pas pour que nous restions bien au chaud entre nous !

Le Maître qui part nous confie aussi la maison commune, la terre, en nous recommandant de veiller sur elle et sur ceux qui l’habitent, nos frères et sœurs en humanité. La terre qu’il nous a laissée, si belle ! Certes nous l’avons aménagée et rendue plus habitable, mais à quel prix. Nous l’avons également enlaidie et nous continuons plus que jamais à la souiller avec notre technologie. Nous l’avons polluée avec nos déchets, avec la culture intensive des sols, avec l’exploitation irrationnelles de ressources, avec nos télécommunications hypertrophiées, nous avons dégradé nos paysages, en évitant de nous poser des questions sur le sens véritable de ce développement et sur la planète que nous laisserons à nos enfants. Nous avons favorisé l’expansion et le confort humains oui, mais au détriment des autres formes de vie. Combien d’espèces disparues ou en voie de disparition ! Est-ce pour cela que le Maître en partant nous a laissé la clé de la maison terre ?

Jésus part en nous demandant de veiller. Il n’est pas facile de se tenir éveillé et de garder sa lampe allumée quand on a l’impression d’être seul ou presque. Pas facile de résister et de se battre contre ce qui ne va pas.  Pas facile dans un   monde qui dérive vers des horizons sans humanité. Pas facile quand vient la maladie, quand on a perdu son travail, quand les amis où ceux sur qui vous comptiez vous abandonnent, quand vous gagnent l’angoisse et la désespérance. On est alors tenté de tout lâcher et de s’abandonner au sommeil… ou au « divertissement ». Et pourtant, écoutons-le qui nous dit : « Veillez, vous ne savez pas quand il vient » [le texte grec n’emploie pas le futur (il viendra), comme dans beaucoup de traductions, mais le présent : il vient, erketai]. Le maître vient, non pas comme un être extérieur qui s’approcherait enfin de nous après une très longue absence, mais il est l’hôte intérieur qui émerge en nous, qui prend sa place en nos cœurs, si nous voulons bien le reconnaître et l’accueillir. Il est capable de nous transformer.

Sommes-nous des veilleurs, sommes-nous disposés à discerner dans la nuit les lueurs et les signes de clarté qui s’y dessinent. Il vient dans les mille événements du quotidien, dans toutes nos expériences, dans nos efforts pour bouger, pour essayer de changer quelque chose dans le fonctionnement du monde, quelle que soit notre situation ou notre santé. Il vient se déployer en nous, par nous, avec nous. Il n’est pas indispensable de s’agiter, même s’il convient de résister autant qu’on le peut à ce qui ne va pas. Mais en n’oubliant pas qu’avec Lui, même une pensée de bien a un impact sur le monde.

Gardons nos lampes allumées en sachant qu’il faut les alimenter avec des gouttes d’huiles, celles de la bienveillance, de la générosité, de l’écoute, du pardon, de la main tendue. C’est ainsi que nous serons des veilleurs. Veiller est affaire de volonté et de confiance. Peu importe le jour et l’heure du retour. Veillons sur le monde avec la sollicitude de celui qui veille sur le sommeil de l’être aimé. Nous le pouvons car Lui, le vivant, il est présent, malgré son absence apparente au plus intime de nous et il est capable de nous transformer, si nous acceptons de le laisser agir en nous.

 

Il est là.

Voici le temps de l’Avent qui commence. Le temps de Sa venue (adventus) dans le monde. Nous ne commémorons pas un évènement du passé mais une action présente. C’est aujourd’hui que le Christ vient, parce qu’il est déjà là au cœur du monde et en nos cœurs. Veiller, c’est reconnaître cette présence active, c’est refuser de nous étourdir dans le divertissement. Profitons de ces quatre semaines d’Avent pour vivre dans cette joyeuse certitude et Le laisser nous transformer.

Et quand viendra le moment du grand passage, notre eskaton, notre fin des temps (après la mort le temps est terminé, nous entrons dans l’éternité), si nous sommes dans cette attitude de veille sereine, nous découvrirons clairement qu’Il est bien là, non pas comme un juge mais comme un ami, qui vient pour  « rassembler les élus » (Mc 13, 27), ceux qui ont veillé et ont accepté de se laisser transformer par Lui.

 AMEN.

 

Chant 614

Refrain : Tu es là au cœur de nos vies, et c’est toi qui nous fais vivre

                 Tu es là au cœur de nos vies, bien vivant ô Jésus-Christ.

Dans le secret de nos tendresses, tu es là,

Dans les matins de nos promesses, tu es là.

Refrain

Dans nos cœurs tout remplis d’orages, tu es là,

Dans tous les ciels de nos voyages, tu es là.

Refrain

Au plein milieu de nos tempêtes, tu es là,

Dans la musique de nos fêtes, tu es là.

 

Confession de foi

Je crois au Dieu un qui est à la fois Père, Fils et Esprit

Je crois au  Dieu dont la toute puissance est celle d’un père pour ses enfants.

Je crois au Dieu créateur qui est à l’origine de tout ce qui existe et qui se laisse découvrir dans l’homme de Nazareth.

 

Je crois en Jésus-Christ, le roi de gloire qui s’est fait serviteur.

Je crois au Christ présent dès la création du monde, qui a été tenté, humilié, qui a souffert et qui est mort sur une croix.

Je crois en Jésus-Christ, présence du Père au milieu des hommes.

Je crois en Jésus-Christ qui est ressuscité des morts, mais qui ne s’est montré qu’à quelques femmes et à quelques disciples

Je crois en Jésus, l’homme de Nazareth, qui est avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps.

 

Je crois au Saint-Esprit qui procède du Père et qui souffle où il veut.

Je crois au Saint-Esprit qui renvoie au Fils.

 Je crois au Saint-Esprit qui dirige l’Eglise.

 AMEN.

 

Spontané 4

Louange à Dieu, le Créateur,

A Jésus-Christ, notre Sauveur,

Au Saint-Esprit, le Défenseur

Alleluia (3 fois)

 

Offrande

Lorsque nous ferons une offrande, nous  penserons que nos dons sont pour le service de l’Eglise et sa mission.

Père, que cette offrande soit un signe de notre engagement à ton service.

 

Intercession

 

Seigneur, toi qui es notre Dieu et notre Père, en Jésus, le Christ, tu es venu habiter notre terre, en lui tu t‘es fait homme. Que durant ce temps de l’Avent nous prenions conscience de l’amour que tu nous a ainsi manifesté.

Dans l’Evangile nous lisons que tu as guéri le paralysé. Nous te prions pour ceux qui sont malades et alités, ceux qui ont peur de l’avenir.

 

Tu as été touché par un lépreux qui criait son exclusion. Nous te prions pour ceux qui se sentent abandonnés et qui ont le sentiment qu’il n’y a plus de place pour eux dans la société.

 

Tu es allé à la rencontre de Marthe et de Marie dans le deuil. Nous te prions pour ceux qui ont perdu un être aimé, qui se battent contre le vertige du silence et de l’absence.

 

Tu as parlé à la veuve de Naïm qui avait perdu son fils unique. Nous te prions pour ceux qui sont seuls, qui n’ont personne avec qui partager.

 

Tu t’es arrêté dans la maison de Zachée qui était riche, petit de taille  et qui appartenait à la profession méprisée des collecteurs d’impôts. Nous te prions pour ceux qui luttent contre les préjugés et qui savent reconnaître la personne intime derrière le personnage de façade.

 

Tu as multiplié les pains pour la foule venue t’écouter. Nous te prions pour ceux qui luttent contre la faim, ceux qui réparent, qui soignent, qui tendent la main.

 

Tu as dit à tes apôtres que c’est à l’amour qu’ils auront pour les autres qu’ils seront reconnus comme tes disciples. Nous te prions pour notre Eglise, pour les chrétiens qui te suivent ; que l’amour soit la motivation de toutes nos actions.

Ensemble, nous te disons :

NOTRE PERE ….

 

Chant 316

Peuples qui marchez dans la longue nuit / le jour va bientôt se lever/

Peuples qui cherchez le chemin de vie/ Dieu lui-même vient vous sauver/ (bis)

            Il est temps de lever les yeux/vers le monde qui vient

            Il est temps de jeter la fleur/ qui se fane en vos mains

Refrain

            Il est temps de tuer la peur/ Qui vous garde en ses liens

            Il est temps de porter la croix/ jusqu’au bout du chemin.

Refrain

            Il est temps de bâtir la paix/ dans ce monde qui meurt

            Il est temps de laisser l’amour/ libérer votre cœur.

 

Envoi.

« Prenez garde, restez éveillés car vous ne savez pas quand ce sera le moment …. Ce que je vous dis, je le dis à tous : veillez » Ne nous laissons pas « divertir » ni gagner par le sommeil. Le Seigneur est là, présent dans le monde et au plus intime de nous même, laissons-le agir en nous pour nous conformer à Lui. »

Bénédiction :

Que la parole que tu as écoutée et méditée en toi chemine aujourd’hui.

Dieu souffle sur ta vie

Puisque son amour est ta racine, tu peux t’ouvrir à l’infini.

 

Chantons : Que la grâce de Dieu soit sur toi,

                     Pour t’aider à marcher dans ses voies,

                     Reçois tout son pardon et sa bénédiction,

                     Va en paix, dans la joie, dans l’amour.