22/11/2020 Culte de dimanche - Charles Klagba (avec son)

 

LITURGIE du culte de dimanche

22 Novembre 2020

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CULTE DU DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2020

 

 

 

MOMENT MUSICAL ET COURT SILENCE PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A SE LEVER.

 

 

 

Officiant(e) :

 

Au nom de Jésus Christ soyez les bienvenus.

 

La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu.

 

 

 

Vous tous qui êtes ici présents, vous êtes venus pour chanter votre joie et votre reconnaissance.

 

Vous êtes venus pour donner gratuitement votre temps pour écouter une grande Parole.

 

Vous êtes venus chercher un peu de paix et de réconfort et vous êtes venus pour offrir vos questionnements et vos doutes.

 

Soyez  tous les bienvenus. Le Seigneur vous accueille.

 

 

 

 

 

 

 

Officiant(e) :

 

Père, nous te remercions pour ce jour et cette heure mis à part dans notre vie.

 

Voici un temps de paix, d’écoute et de louange ; un temps où, par ton Esprit, nous apprenons à vivre en communion avec Jésus-Christ.

 

 

 

SILENCE OU COURTE PHRASE MUSICALE

 

 

 

LOUANGE

 

LOUANGE (debout)

 

A la suite de bien des croyants, a la suite de nombreux psalmistes,

 

Et à la suite de ceux qui nous ont précédés dans la foi et qui nous servent de modèle,

 

Nous exprimons, combien la foi est quelque chose de précieux pour nous.

 

 

 

Je vous invite à la louange.

 

Sans fin, Seigneur, nous chanterons ton amour.

 

D’âge en âge nous proclamerons ta fidélité.

 

Oui, nous le savons: ton amour est établi pour toujours, et ta fidélité est plus ferme que les cieux.

 

Le monde célèbre tes merveilles, Seigneur, et l’assemblée des croyants ta fidélité.

 

Seigneur, Dieu de l’univers, qui est puissant comme toi ? C’est l’amour qui rayonne de toi!

 

Heureux le peuple qui saura t’acclamer. Tout le jour, à ton nom, il dansera de joie.

 

 

 

 

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A S’ASSEOIR ET PEUT PRONONCER QUELQUES PAROLES D’ACCUEIL OU QUELQUES INDICATIONS SUR LE DEROULEMENT DU CULTE.

 

 

 

CANTIQUE : 316

 

 

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

 

 

Officiant(e) :

 

Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons notre péché.

 

 

 

SILENCE

 

Prions Dieu :

 

Devant toi, Dieu, nous apportons ce qui nous préoccupe, nous pèse et nous fait honte.

 

Ce que nous aimerions faire sans y parvenir. Comment nous aimerions être sans pouvoir l’être.

 

 

 

Nous aimerions bien être souples : dans nos opinions, dans nos traditions, dans notre développement…

 

Mais nous restons bloqués dans ce qui nous est familier et nous manquons d’énergie pour les changements.

 

 

 

Nous aimerions bien être généreux : en pensées avec nos biens, avec notre temps.

 

Mais nous restons mesquins et le gardons pour nous.

 

 

 

Nous aimerions bien être prodigues : avec notre attention, avec notre affection, avec notre appréciation…

 

Mais nous restons fermés et nous nous abstenons.

 

 

 

De toute vanité, et de tout orgueil de soi-même, comme de tout découragement, délivre-nous, Seigneur.

 

Amen.

 

LE SPONTANE318/1 : « Toi qui es lumière,…. »

 

 

 

DECLARATION ET ACCUEIL DU PARDON(debout)

 

Officiant(e) :

 

Toi, Dieu, Tu ne nous enfermes pas dans nos manques et nos erreurs.

 

Tu nous laisses recommencer toujours à nouveau.

 

Tu nous promets un avenir et nous dis :

 

„Je veux vous donner un avenir et une espérance“ (Jr 29,11)[1]

 

 

 

Et voici une parole certaine que nous pouvons accueillir:

 

"Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs."

 

Que Dieu nous mette au cœur l'assurance de son pardon et qu'Il nous donne de marcher vers son Royaume. Amen !

 

 

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A SE LEVER.

 

 

 

LE SPONTANE 318/2 : « Toi qui es lumière,…. »

 

 

 

VOLONTE DE DIEU

 

 

 

Officiant(e) :

 

Pardonnés et libérés, écoutons ce que Dieu veut pour nous et nous donne la force de faire :

 

1 ▪ Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

 

4 Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut pas porter de fruit de lui-même, à moins qu'il ne demeure dans le cep, de même vous non plus, à moins que vous ne demeuriez en moi.

 

5 Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure porte beaucoup de fruit; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire.

 

7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, cela vous sera accordé.

 

 

 

8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples…

 

9 Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés; demeurez dans mon amour.

 

318/3 : « Toi qui es lumière,…. »

 

 

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A S’ASSEOIR.

 

PRIERE AVANT LA LECTURE DE LA BIBLE

 

Officiant(e) :

 

Nous prions Dieu avant de lire les Ecritures, afin qu’elles deviennent pour nous Parole de vie.

 

 

 

SILENCE

 

O notre Dieu, source intarissable de tous les biens, nous te bénissons pour les dons de ton amour.

 

Donne-nous d’écouter ta Parole avec attention, avec respect, avec aussi un vrai désir de recevoir ce qu’elle promet, et de pratiquer ce qu’elle ordonne.

 

Grave-la, non seulement dans notre esprit, mais encore dans notre cœur, et transforme-nous par ton Esprit à l’image de ton Fils, en nous faisant contempler ta gloire, dans le clair miroir de ton Evangile. Amen.

 

 

 

LECTURE BIBLIQUE

 

Matthieu 25 : 31-46

 

CANTIQUE : 317

 

 

 

PREDICATION

 

Message

 

 

 

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait celaà l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » Verset 45.

 

 

 

Frères et sœurs, vivre sa vie comme un don qui ne cesse de s’offrir... c’est la manière de contribuer à l’avènement du règne et d’y être soi-même, semble suggérer l’Evangile de ce jour…

 

 

 

Et si on est un peu radical, on pourrait même dire qu’en réalité le Christ n’a jamais voulu créer une Eglise Institutionnelle avec ses lourdeurs doctrinales et institutionnelles mais instaurer simplement un monde nouveau dans lequel l’assoiffé, l’affamé, le prisonnier, le sans-abri, l’étranger ne seraient plus à regarder comme un problème régler mais des opportunités de rencontres du Christ dans toutes ses fragilités qui appelle au renversement des valeurs pour construire un monde solidaire et sans frontières.

 

 

 

Même si cet évangile induit l’idée d’un jugement à la fin des temps, il est important de resituer ce discours de Jésus dans son contexte.

 

D'après Matthieu, cela se passe juste avant la Passion du Christ, c'est-à-dire le moment où les forces de la lumière vont affronter celles des ténèbres.

 

 

 

Au moment de quitter ce monde, celui qui nous fait confiance, comme il nous l'a dit dans la parabole des talents, nous confie ce qu'il a de plus précieux au monde : l'humanité.

 

 

 

Tous ces derniers dimanches, les évangiles nous proposaient ce que j'appellerais des variations sur la vigilance, sur le mot « veiller » ; ici, une nouvelle variation nous est proposée : « veiller » cela peut vouloir dire « veiller sur ».

 

 

 

L’évangile de ce dimanche veut stimuler ou nous invite à la vigilance active.

 

Jésus s’adresse à ses disciples mais la prophétie dont il parle, elle, concerne bien toutes les nations ; tous les peuples comparaissent au tribunal de Dieu, y compris le peuple qu’il s’est choisi, y compris celui de l’Eglise, et tous les autres : l’humanité entière.

 

Essayons donc de laisser pénétrer en nous, aujourd'hui, cette Parole de Dieu.

 

C’est l’histoire d’un Roi-Juge, qui justifie un verdict sans appel : la joie éternelle et la peine éternelle.

 

Tout est surprenant dans ce texte : le tribunal, sa cour, ses critères et méthode de jugement, la récompense et ses raisons, la condamnation et ses raisons…

 

 

 

A tous ceux qui auront su avoir des gestes d'amour et de partage le Fils de l'homme dit : « Venez les bénis de mon Père » : ce qui veut dire « vous êtes ses fils, vous lui ressemblez ; vous êtes bien à l'image de ce berger qui prend soin de ses brebis » …. «… toutes les fois que vous avez fait celaà l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » Verset 45.

 

Et aux autres, le Fils de l’homme dit : puisque j’ai eu faim et que vous ne m’avez pas donné à manger ; puisque que j’ai eu soif et que vous ne m’avez pas donné à boire ; que j’étais étranger et que vous ne m’avez pas accueilli ; que j’étais nu et que vous ne m’avez pas vêtu ; que j’étais malade et en prison et que vous n’avez pas pris soin de moi ; « Eloignez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. ».  (v.41).

 

On peut à juste titre s’étonner de la rigueur du jugement. La condamnation des injustes, de ceux qui n’ont pas exercé la miséricorde, est terrible !

 

Le jugement porte sur des actes concrets faits ou non-faits ; curieusement, ce n'est pas l'intention qui compte !

 

L’évangéliste Matthieu avait déjà dit quelque chose du même ordre : « Il ne suffit pas de me dire : Seigneur, Seigneur ! pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 7, 21).

 

Par cette parabole Jésus exprime plus clairement (que nulle par ailleurs dans le NT) l’idée que s’abstenir de secourir équivaut à un crime.

 

En même temps, ce qui frappe c’est la clarté des raisons de la condamnation, leur précision, leur évidence : impossible de les ignorer; elles sont incontournables, incontestables …

 

Tout être humain sait ce qu’est avoir faim, être nu, être malade, être étranger, être en prison ; chacun sait ce qu’il éprouve et ce qu’il risque lorsque la vie l’expose à l’une de ces épreuves.

 

Que l’on soit chrétien ou pas, on peut le savoir.

 

C’est pour cela que toutes les nations sont convoquées au tribunal, et que les critères de jugement sont les mêmes pour tous.

 

Nul ne peut dire qu’il ne savait pas, et nul ne peut prétendre qu’il est exonéré de tout devoir d’aide et d’assistance face à la misère et à la souffrance ; si ce n’est pas au nom d’un devoir religieux ou moral, c’est au minimum au nom de la simple humanité.

 

En fait, c’est une question de justice ; la plus simple, la plus ordinaire, la plus naturelle et la plus juste des justices : la justice de Dieu.

 

Pour Dieu, être juste, c'est donner à pleines mains à qui est dans le besoin. Nous avons là une définition intéressante de la justice.

 

Elle consiste en six gestes à accomplir chaque fois que nécessaire : nourrir, abreuver, accueillir, vêtir, soigner, visiter ; six actions relevant de l’évidence et de l’urgence pour remédier aux détresses humaines les plus communes ; détresses qui étaient déjà courantes au temps de Jésus, mais qui aujourd’hui ont changé d’échelle et de modalités: la faim, la soif, le dénuement, la maladie, la misère, l’exil, l’exclusion ; une liste qui n’a vraiment pas besoin d’être actualisée.

 

A peine pourrait-on la compléter par quelques fléaux contemporains : chômage, insécurité, ostracisme, intégrisme, xénophobie, homophobie …

 

Jésus, le Christ  est Celui qui, par obéissance à la volonté de son Père, s’est fait le plus petit et le plus faible de tous et qui, pour cette raison, a été promu juge et roi par la même volonté divine.

 

C’est lui qui siège à la droite de Dieu sur son trône de gloire et qui fraternise et se solidarise avec les plus petits et les plus faibles des humains!

 

 

 

Jésus va même plus loin ; il s’identifie à eux, fait corps avec eux : « J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais étranger … », et comme si cela ne suffisait pas, il insiste : « Chaque fois que vous l’avez fait, c’est à moi que vous l’avez fait ; chaque fois que vous ne l’avez pas fait, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. »

 

Ainsi, les victimes de l’injustice, de l’égoïsme, de l’indifférence … c’est Dieu lui-même en la personne de son Fils.

 

Ainsi c’est le comportement de chacun, de chacune, face à la misère et à la souffrance qui fera la sélection entre les « bénis et les maudits. ».

 

Ainsi ce ne sont pas les intentions, ni les sentiments, ni même la foi, dont il n’est même pas question ici, mais les gestes de secours, qui compteront au dernier jour.

 

Jésus, se prévalant de sa solidarité et de son identité avec les plus petits et les plus faibles, appréciera chacun, chacune, selon son comportement envers eux.

 

Ainsi, les six gestes de compassion deviennent logiquement, et en toute justice, six critères d’appréciation et de jugement.

 

Mais, frères et sœurs, ces six critères ne seraient-ils pas, finalement, la déclinaison d’un seul : l’amour du prochain ?

 

Le Christ nous dit qu’il est incognito sur cette terre. Vous l'avez entendu : les justes comme les mauvais lui diront : « Mais, nous ne t'avons pas reconnu ! ».

 

Les justes s'en étonneront ! Pour les mauvais, ce sera, peut-être, une excuse.

 

C’est vrai, frères et sœurs, il y a parfois dans nos vies des aveuglements qui sont de bons prétextes. On ne voit pas ce qu'on ne veut pas voir.

 

Rappelons-nous simplement : le Christ est incognito dans la vie du monde d'aujourd'hui. Il faut apprendre à le reconnaître dans les "petits" que nous côtoyons.

 

Chaque petit geste d’amour compte pour le Christ: ne croyons pas que c'est tellement banal. Ces petits gestes, c'est ce qu'il y a de plus important.

 

Dans la foule immense des justes, au dernier jour, il n'y aura pas, d'abord, ceux qui ont fait des exploits, ceux dont on parle dans les journaux, à la télé ou sur les réseaux sociaux, ceux dont les noms sont restés dans l'histoire.

 

Il y aura, en masse, ceux et celles qui auront donné sens au quotidien, au "banal" de leur existence ; car tout ce que vous faites, tout, à commencer par ce qui vous paraît insignifiant, c'est "signifiant" : c'est important, si vous le faites avec amour. Si vous y mettez tout votre amour.

 

Frères et sœurs, ce qui est encore surprenant et que vous-mêmes n’êtes pas sans avoir remarqué, c’est que dans cette parabole, qui en fait est une prophétie, il n’est nulle part question de foi, pas plus que d’espérance ou de grâce.

 

Il n’y est question que de gestes, d’actions concrètes, de réaction à des faits.

 

En un mot il n’y est question que d’œuvres !

 

Cela doit nous interpeller, nous, héritiers de la Réforme, qui proclamons haut et fort la prééminence de la foi sur les œuvres, surtout si l’on veut bien tendre l’oreille aux paroles de Jacques, dans la lettre qui lui est généralement attribuée :

 

« Mes frères, à quoi cela sert-il à quelqu’un de dire « j’ai la foi » s’il ne le prouve pas par ses actes ? Cette foi peut-elle le sauver ? … si la foi ne se manifeste pas par des actes, elle n’est qu’une chose morte  (Jaques 2/14-17).

 

 

 

Certes, nous sommes rendus justes par la foi seule, sans le secours des œuvres, pardonnés et sauvés par grâce, gratuitement, par le seul moyen de la seule foi.

 

Mais à la fin des temps (car c’est de cela qu’il s’agit ici chez Matthieu) la foi, tout comme l’espérance, ne sont plus d’actualité.

 

Elles n’ont plus de rôle à tenir, elles l’ont tenu tout au long de la nouvelle alliance, où les baptisés auront vécu dans la foi, et par la foi, qu’ils auront nourrie, mise à l’épreuve, et authentifiée par leurs œuvres.

 

Ainsi la foi n’est ni contradictoire ni incompatible avec les œuvres, pour la simple raison qu’elle se manifeste par et dans les œuvres.

 

 

 

 

 

Frères et sœurs, notons l'opposition radicale entre les deux catégories d'humains, « les bénis du Père, et les maudits ». Dans laquelle d’entre elles pourrions-nous être comptés ?

 

 

 

Tous et toues, nous avons su, un jour ou l'autre visiter le malade ou le prisonnier, vêtir celui qui avait froid et nourrir l'affamé...

 

Mais tous et toutes aussi, nous avons, un jour ou l'autre, détourné les yeux (ou le porte-monnaie) d'une détresse rencontrée.

 

 

 

Aucun de nous n'oserait se compter parmi « les bénis du Père » ; aucun non plus ne mérite totalement la condamnation radicale. Oui, Dieu, le juste juge, sait cela mieux que nous…

 

Alors, quand nous rencontrons dans la Bible l'opposition entre les bons et les méchants, les justes et les pécheurs, il faut savoir que ce sont deux attitudes opposées qui sont visées et non pas deux catégories de personnes : il n'est évidemment pas question de séparer l'humanité en deux catégories, les bons et les justes, d'un côté, les méchants et les pécheurs de l'autre !

 

Nous avons chacun, chacune, notre face de lumière et celle de ténèbres.

 

 

 

L'important pour nous n'est donc pas de nous ranger au rang des justes auto-satisfaits (Luc 18,3.14), mais des aimants compatissants.

 

 

 

Jésus ne fait pas ici l'apologie de la misère (que ce soit celle de la faim, du dénuement, de la maladie ou de la prison)!

 

Mais Jésus fait l’apologie de l'amour qui sait aimer jusque-là, en acte et en vérité (1 Jean 3,18).

 

 

 

Par cette parabole, frères et sœurs, Jésus nous révèle notre vocation, le projet que Dieu a sur l’humanité en nous créant : nous sommes faits pour être roi et reine. Et il faut entendre « roi » et « reine » au singulier ; car l’humanité toute entière est créée pour être reine.

 

Vous avez entendu le début du jugement : « Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, prenez possession du royaume qui vous été préparé dès la création du monde. » Verset 34.

 

 

 

L’être humain est bien créé pour être roi !

 

 

 

L’idée que nous nous faisons d’un roi ou d’une reine, entouré, courtisé, bien logé, bien vêtu, bien nourri…c’est très exactement ce que Jésus revendique pour tout être humain, ici et maintenant.

 

 

 

Frères et sœurs, le Royaume dont il est ici question, c'est le Royaume de la restauration de la vie et de la joie par la remontée de l'amour.

 

Et cet héritage à recevoir, c'est aussi une réalité à construire chaque jour (25,34).

 

 

 

Jésus nous invite aujourd'hui à faire de tous et de toutes des «élus».

 

 

 

Alors, que meure donc, et soit renvoyé à ses propres "enfers", ce monde de l'égoïsme et du rejet, de l'indifférence et du refus! Pour que renaisse et soit introduit dans la pleine lumière de Dieu un monde d'accueil, de compassion, de partage et de communion!

 

 

 

« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait celaà l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » Verset 45.

 

 

 

Amen !

 

 

 

 

 

SILENCE PUIS MOMENT MUSICAL

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A RESTER DEBOUT

 

CONFESSION DE FOI (debout)

 

Eclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi:

 

 

 

Nous croyons en Dieu le Père.

 

Il nous a créés, nous et toutes les créatures, pour nous faire vivre ensemble à sa gloire.

 

 

 

Nous croyons en Dieu le Christ, notre Seigneur, venu parmi nous pour partager et sauver notre vie.

 

Il nous a aimés jusqu'à la mort; il est vivant et donne un sens à notre espérance.

 

 

 

Nous croyons en Dieu le Saint-Esprit.

 

Il œuvre dans le monde, anime l'Eglise et l'envoie annoncer l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre.

 

Amen !

 

 

 

SPONTANE 822 : Louange à Dieu….

 

 

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A S’ASSEOIR.

 

 

 

ECHANGE D’INFORMATIONS LOCALES ET NOUVELLES DE L’EGLISE UNIVERSELLE Officiant(e) et

 

Assemblée

 

 

 

Officiant(e) :

 

Voici le moment de l’offrande. Nous pouvons, par notre don, manifester que le Christ est vraiment le Seigneur de nos vies et de nos biens.

 

L’OFFRANDE EST RECUEILLIE ET DEPOSEE PRES DE LA TABLE DE COMMUNION.

 

 

 

INTERCESSION

 

Père, ta Parole nous a redit ton amour pour ce monde. Ta bonté insaisissable est Si grande que tu nous permets de t'invoquer comme notre créateur, notre Père, notre sauveur.

 

Tu nous connais tous et nous aimes tous. Tous nos chemins sont devant toi, nous venons de toi et pouvons aller à toi.

 

 

 

Quand bien même les mots nous manquent pour prier, devant toi, nous nous tenons, avec tout ce qui fait notre vie: nos petits bonheurs et les liens de tendresse, les questions et les doutes qui nous tenaillent et ce désir, plus que tout, que notre vie trouve sens.

 

Que ta Parole nous communique l'espérance.

 

 

 

Devant toi, nous nous tenons avec les autres, celles et ceux qui nous sont chers, et les autres que nous ne savons pas aimer ou que nous avons blessés, celles et ceux qui sont au fond du gouffre et qui n'en peuvent plus d'appeler et d'attendre dans les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite,

 

A chacune, à chacun redonne le courage de faire face.

 

 

 

Devant toi, nous pensons à tant de lieux de fracture autour de nous et dans le monde.

 

A ceux et celles qui y sont acteurs de réconciliation.

 

Là même où nous ne voyons plus le chemin, que Ta Parole ouvre le passage.

 

 

 

Nous te prions pour que naisse en nous l'espérance, une espérance qui jaillisse de la résurrection.

 

L'espérance qui est en celui-là seul qui est venu et qui reviendra.

 

Nous te prions pour recevoir le courage. Le courage de demeurer fidèles jusqu'au bout.

 

Le courage de demeurer fermes quand le mal paraît triompher, et que les combats pour la vérité semblent perdus.

 

Le courage de rebâtir quand tout s'écroule autour de nous.

 

Le courage d'être un peuple pèlerin, en route vers l'inconnu, assurés que le chemin n'est pas caché pour Dieu.

 

Le courage d'être le corps du Christ, de sorte que celles et ceux qui souffrent connaissent par nous la tendresse du Seigneur.

 

 

 

Répands ta lumière, nous t’en prions, sur tous ceux qui, dans la nuit du doute ou du découragement, te cherchent sans pouvoir te nommer.

 

Toi, Prince de la paix, suscite entre les hommes et les femmes le désir d’instaurer une paix juste et durable.

 

 

 

Fais de nous, nous t’en prions, des semeurs de paix, des artisans de justice, fais de notre vie une terre d’accueil.

 

 

 

Espérance de tous ceux qui souffrent, nous te confions les grands malades, et ceux qui, pour quelque raison, se sentent tristes, délaissés ou méprisés.

 

 

 

Reçois nos prières, Seigneur, et que la lumière de ce jour soit pour toutes et tous une source de joie et d’espoir. Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen !

 

 

 

SILENCE

 

Comme Jésus l'a enseigné à ses disciples, nous te disons :

 

NOTRE PERE Officiant(e) et Assemblée :

 

 

 

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

 

 

 

L’OFFICIANT(E) INVITE D’UN GESTE L’ASSEMBLEE A SE LEVER.

 

 

 

CANTIQUE FINAL : 319

 

 

 

ENVOI:

 

Officiant(e) :

 

 

 

Ainsi, frères et sœurs, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez unis à lui; soyez enracinés et fondés en lui, affermis par la foi et débordants de reconnaissance.

 

 

 

Dieu vous bénit et vous garde.

 

Il vous accorde sa grâce.

 

Il tourne sa face vers vous et vous donne la paix.

 

Amen !

 

 

 

LE SPONTANE 616 : « Confie à Dieu ta route….. »

 

 

 

MOMENT MUSICAL ET SORTIE