03/01/2021 culte Charles Klagba

CULTE DU DIMANCHE 03 JANVIER 2021

(Moment musical)

ACCUEIL :

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père, de Jésus-Christ venu pour nous sauver et du Souffle de Dieu, l’Esprit Saint notre défenseur. Amen !

Aujourd'hui premier dimanche de l’année et dimanche de l’Epiphanie, Dieu a quelque chose à nous apprendre ou à nous rappeler.

Chers frères et soeurs, que chacun, chacune de nous s'attende maintenant à une bénédiction et un enrichissement.

Puisque c'est lui qui a l'initiative de ce rassemblement, c'est lui qui agira.

S'il nous a invités aujourd'hui c'est qu'il a quelque chose à nous communiquer.

Que chacun puisse recevoir aujourd'hui dans sa vie ce que Dieu veut lui dire.

Et qu'il puisse répondre favorablement à l'appel divin.

Que son amour nous illumine. Que sa présence nous éclaire. Que sa parole nous fortifie.

INVOCATION

Seigneur Dieu, Père céleste, tu as laissé régner parmi nous ta parole de vie, l'étoile brillante du matin qui nous mène à Jésus, le Sauveur.

Donne-nous ton Saint-Esprit, pour que l'Evangile répande dans nos coeurs la lumière de vie, qu'il nous guide et nous éclaire, et nous conduise sur le chemin de la vie en plénitude. Amen !

LOUANGE

Frères et soeurs, malgré tout, nous voici en 2021…

Comment rendre au Seigneur, le bien qu’il nous fait ?

Nous sommes témoins de la grâce indicible de Dieu.

Alors, louons le Seigneur avec le psaume 116 qui un très beau et harmonieux mélange entre le témoignage et l’action de grâces qui montent d'un être guéris et renouvelé.

 

J’aime le Seigneur, car il m’écoute quand je crie vers lui.

Il a tendu l’oreille vers moi, et toute ma vie, je ferai appel à lui.

La mort me tenait déjà attaché, le monde des morts m’avait pris dans ses chaines, j’avais très peur et j’étais très malheureux.

J’ai appelé le Seigneur par son nom : « Ah Seigneur, sauve-moi »…

Le Seigneur a pitié, il est juste, notre Dieu aime avec tendresse.

Le Seigneur protège les gens simples, j’étais faible, il m’a sauvé.

Alors, je dois retrouver mon calme, car le Seigneur m’a fait du bien.

Tu m’as sauvé de la mort, tu as essuyé mes larmes, tu m’as empêché de tomber.

C’est pourquoi je marcherai sous le regard du Seigneur, sur la terre des vivants.

J’ai gardé confiance, même quand je disais : « je suis vraiment malheureux ! »

Je ne savais plus où j’en étais, je disais : « tous les humains sont des menteurs ! ».

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?

Je lèverai la coupe de la victoire et j’appellerai le Seigneur par son nom.

Je tiendrai mes promesses envers le Seigneur devant tout son peuple.

Le Seigneur souffre en voyant mourir ses amis fidèles.

Ah ! Seigneur, je suis ton serviteur, oui, ton serviteur, fils de ta servante.

Tu as détaché mes chaînes.

Je t’offrirai un sacrifice pour te remercier et j’appellerai le Seigneur par son nom.

Je tiendrai mes promesses envers le Seigneur, devant tout son peuple, dans les cours de la maison du Seigneur, au milieu de toi, Jérusalem.

Chantez la louange au Seigneur ! Amen !

CANTIQUE : 208

Officiant(e) :

SILENCE

PRIERE DE REPENTANCE

Regardons en nous-mêmes devant Dieu….

Nous reconnaissons notre trop grand éloignement de Dieu. Je vous invite alors à vous incliner dans la prière.

 

Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons cette distance que nous avons mise entre Dieu nous…

Prions Dieu :

Père, nous nous sommes égarés en voulant marcher sur des chemins que tu n'avais pas tracés pour nous:

Comme les hommes de Babel, nous avons voulu "faire notre nom". Alors même que nous pouvions le recevoir de toi; nous nous sommes épuisés dans cette tâche et nous y avons piétiné notre prochain…

(Silence)

Comme le jeune homme riche, nous avons voulu nous sauver nous-mêmes devant toi et devant les autres. Alors même que tu voulais nous sauver toi-même, gratuitement, par le Christ; nous nous sommes culpabilisés et désespérés nous-mêmes dans cet effort et nous y avons perdu notre joie….

(Silence)

Comme le fils prodigue, nous avons cru que notre liberté n'était possible que loin de la maison paternelle. Nous nous sommes retrouvés esclaves de tous les faux dieux que nous avons construits à notre image….

(Silence)

Père, renouvelle en nos coeurs les paroles d'alliance que tu as prononcées sur nous le jour de notre baptême; rends-nous la joie de notre salut afin que, réconciliés avec toi et avec nous-mêmes, nous puissions devenir à nouveau disponibles pour te louer et pour te servir, dans la liberté et dans l'amour.

Accorde-nous ton pardon. Qu'il soit notre paix, notre joie et notre force. Nous te le demandons au nom de Jésus-Christ. Amen.

LE SPONTANE Cantique 526/1 : « Jésus est au milieu de nous milieux de nous »

ANNONCE ET ACCUEIL DU PARDON (Debout)

Ecoutons, frères et soeurs, les paroles de grâce et de consolation que dit le Christ, notre Sauveur à tous ceux et à toutes celles qui se tournent vers Lui dans l’humilité et la simplicité :

À vous qui avez peur : écoutez les promesses qui sont données en Jésus-Christ :

Jésus a dit “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre coeur ne se trouble pas et ne s’alarme pas.”(Jean 14:27)

 

À vous qui êtes dans l’obscurité Jésus a dit : “Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.”(Jean 8:12)

À vous qui avez soif de vivre Jésus a dit: “En vérité celui qui écoute ma parole, et qui croit en celui qui m’a envoyé a maintenant la vie éternelle, et il n’est pas jugé, mais il est passé de la mort à la vie.”(Jean 5:24)

La paix du Christ, la lumière du Christ et la vie du Christ, sont désormais les promesses de votre vie. Amen.

LE SPONTANE Cantique 526/2 : « Jésus est au milieu de nous milieux de nous »

VOLONTE DE DIEU (Debout)

Voici maintenant le rappel de ce que Dieu attend de nous et nous donne la force de faire.

Ecoutons le Christ nous parler :

« Ce ne sont pas ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur !, qui rentreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux. ». Matthieu 7 : 21

Faites vous par amour les serviteurs les uns des autres.

Toute la loi se résume dans cette seule parole: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”.

Le fruit que porte l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi.

Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi selon l’esprit.

LE SPONTANE : Cantique 526/3 : « Jésus est au milieu de nous milieux de nous »

LECTURE BIBLIQUE

Nous ouvrons maintenant la Bible; que l'Esprit-Saint nous fasse entendre la Parole de Dieu pour ce jour.

Prière d’illumination

Seigneur Dieu, notre Père céleste, nous te remercions de ce que tu nous as donné ta Parole dans laquelle tu te révèles à nous comme un juste juge, certes, mais aussi comme le Dieu d’amour et plein de grâce qui veut nous sauver par la foi en Jésus.

Donne et augmente-nous, par l’écoute et la méditation de l'Evangile, la connaissance qui nous libère et nous fait croitre, pour que nous restions fidèles à l'alliance de grâce que tu as conclue en notre faveur.

 

Que ton Esprit nous éclaire et nous donne de recevoir, ici et maintenant, ta bonne nouvelle. Exauce-nous, par Jésus-Christ, notre divin Sauveur. Amen.

LECTURE BIBLIQUE

LECTURE BIBLIQUE

Esaïe 60 : 1-6

Matthieu 2 : 1-12

CANTIQUE : 359

PREDICATION

Message

« Où est le roi des juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile se lever à l’Est, et nous sommes venus l’adorer. ».

Aujourd’hui, dimanche de l’épiphanie…

L'Epiphanie, c'est la révélation de Dieu à toutes les nations.

Cette révélation qu’offre Dieu nécessite un esprit d'ouverture….

Elle requiert la disponibilité à l’inattendu de Dieu qui, souvent ne correspond pas à nos attentes et parfois va au-delà de celles-ci : c’est la beauté d’une rencontre authentique avec Dieu.

La révélation, cette Epiphanie n'est pas sélective, elle n'est pas réservée à quelques privilégiés uniquement ; ce qui impliquerait un secret et une initiation particulière. Non ! C’est une révélation qui est inclusive, s’ouvre et s’offre à tout un chacun dans la gratuité…

Frères et soeurs, voilà, ce vers quoi l’évangéliste Matthieu veut orienter nos regards ce matin.

Celui qui vient de naître à Bethléem, c’est l’Emmanuel annoncé. Certains de très loin en ont discerné les signes…

Au-delà de la narration qu’il nous fait, l’évangéliste Matthieu, nous invite à un vrai parcours spirituel pour vivre cette révélation dans toute sa plénitude.

Durant, ce parcours, comme le font les mages, il y a une référence aux Écritures à déchiffrer. Il ya un enseignement de Dieu à discerner et à comprendre pour s’ouvrir…

 

Dieu a guidé des hommes, ces mages pieux, venus d’ailleurs…

Dans l’Antiquité, les mages sont des gens qui ont une connaissance particulière : établir une géographie du ciel, discerner les constellations, et ainsi les lire comme autant de signes, d'annonces, de présages…

En arrivant à Jérusalem, ces mages questionnent tout le monde pour savoir où est né le roi des Juifs.

Evidemment, il ne vient pas à l'idée de ces mages que cette naissance et cette royauté, puissent être secrètes !

Au contraire, ce devrait être une bonne nouvelle à toutes les nations ! La nouvelle de la naissance de Jésus est appelée à être proclamée au monde entier.

Mais cette nouvelle est reçue comme une menace par la jalousie d’un certain roi qui souffrait d’une grosse infirmité : l’absence absolue de toute légitimité : c’était le roi Hérode.

Les mages, eux, sont pleins d’enthousiasme, ils ne soupçonnent pas le mal…Ils n'ont pas de mauvaises pensées…

Pour eux, la naissance d'un roi est forcément publique, connue de tous ! Ils ont d'ailleurs raison car dans la plupart des cas, c’est ainsi !

Les mages se sont, peut être, rendus en priorité au palais du roi Hérode.

C'est logique ! Evidemment, c’est dans les palais des rois que naissent les rois !

Oui, sans le savoir, les mages sont des relais efficaces de l'Evangile, car tout le peuple est mis au courant de la nouvelle de la naissance du nouveau roi (v. 3).

Après ce passage chez Hérode, Dieu se sert de la connaissance qu’avaient les sacrificateurs, les chefs religieux juifs, pour donner des indications aux mages où ils trouveraient celui qu’ils cherchaient, et, lorsqu’ils étaient en route, Dieu a fait apparaître l’étoile qu’ils avaient vue en Orient; elle se tenait devant eux jusqu’ au-dessus du lieu où était Jésus.

Ces mages suivent une étoile, manière de nous dire la recherche qui est la leur : une recherche longue, insistante, épuisante mais sans désespérer…

Oui les mages cherchent un roi….

A Jérusalem, on leur parle d’un Messie, d’un chef, d’un berger. Autant de titres ambigus….

 

Est-ce un roi qui n’a de loi que son bon plaisir ? Un Messie qui va délivrer du joug de Rome ? Un chef qui se fait servir sans se soucier du bonheur des autres ?

Les mages pensent trouver ce roi dans les allées du pouvoir. Que trouvent-ils ?

Des grands-prêtres et des scribes qui ont une connaissance, certes, mais celle-ci inopérante.

Les autorités religieuses savent où va naître ce roi, c’est l’attente de leur foi depuis des siècles : elles auraient dû se mettre en marche avec les mages !

Comment comprendre cet immobilisme ?

C’est sans doute la nouveauté qui dérange et qui risque de les déloger de leurs privilèges, de leurs certitudes…

Les mages trouvent une ville qui apprend cette nouvelle qui pourrait être la réalisation des prophéties mais qui curieusement ne bouge pas non plus !

Triste lieu ! Jérusalem ne peut que donner la connaissance mais c’est insuffisant. Il faut un vrai désir de vivre de cette connaissance, d’être métamorphosé, d’être changé, d’être renouvelé par elle.

Frères et soeurs, les sages venus d’Orient (c’est-à-dire d’ailleurs) symbolisent la sortie de tout particularisme.

Avec la naissance de ce roi si particulier, l’accès à Dieu est possible pour tous et toutes, sans aucune condition préalable : c’est qu’il faut, c’est d’être ouvert à l’inattendu de Dieu.

C’est à Bethleem que ces mages vont trouver ce roi qu’ils cherchent et c’est un enfant dans une étable et non dans le confort d’un palais royal.

En décrivant l’attitude des mages, l’évangéliste Matthieu rapporte ceci : «Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent remplis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie sa mère; se prosternèrent et l’adorèrent. Ensuite, ils ouvrirent leurs trésors, et lui offrirent des cadeaux, de l’or, et de l’encens, et de la myrrhe» (v. 10, 11).

Ces mages étaient chargés de connaissance, à la rencontre du nouveau roi, si particulier, ils ont trouvé la Joie.

Ils étaient venus se prosterner devant le roi de la terre, ils trouvent un bébé dans les bras de sa maman.

 

C’est alors qu’ils ont compris, et que nous comprenons avec eux, frères et soeurs, que toutes leurs sciences et leurs croyances ne sont rien devant la Vérité, que leurs divinités multiples et variées ne sont rien devant ce Dieu unique qui est tellement puissant d’amour pour les humains qu’il vient se faire l’un d’entre eux, petit enfant, pauvre, vulnérable. …

Et ces mages sont touchés par cet amour, bouleversés. « Tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. »

Eux, les grands savants, les puissants mages, reconnaissent en ce tout petit enfant fragile, leur maître en sagesse et en connaissance.

A tel point que, pour repartir, ils n’ont plus besoin de leurs anciennes sciences, ni de scruter les étoiles dans l’espoir d’y lire d’improbables signes.

L’évangile nous dit « ils regagnèrent leur pays par un autre chemin ». La rencontre qu’ils viennent de vivre a fait d’eux des hommes différents.

Ils délaissent le chemin de la science, qui les avait conduits jusqu’ici, pour repartir par « un autre chemin », riches qu’ils sont désormais de la Connaissance de Dieu, plus précieuse que l’or, l’encens et la myrrhe.

Le prophète Esaïe annonce cette révélation du Messie, cette Epiphanie, comme une victoire de la lumière sur les ténèbres.

Esaïe invite à accueillir la lumière qui vient et qui contraste avec les ténèbres qui entourent les peuples. Cette lumière est la gloire du Seigneur.

Le prophète, dans notre premier texte, chante cette épiphanie comme un appel au peuple de Dieu : « lève –toi, brille : (dit Esaïe), la lumière arrive, la gloire de l’Eternel se lève sur toi ».

Certes, les ténèbres couvrent la terre et une obscurité épaisse recouvre les peuples ; mais le Seigneur se lève, sur toi sa gloire apparait. Des nations marcheront à ta lumière et les rois à la clarté de ton aurore. ». Esaïe 60 : 1-3

A travers Jérusalem, le monde sera témoin de la gloire de Dieu, c’est-à-dire de sa puissance qui mène son peuple de la tristesse de l’exil à la joie du renouveau. Grâce à cette lumière, l’humanité entière sera renouvelée.

Esaïe adresse un message de renouveau et une invitation à être des témoins de cette nouvelle ère, de cette nouvelle lumière qui commence déjà par poindre à l’horizon : briller de la gloire de Dieu et ainsi attirer les nations vers cette lumière.

Frères et soeurs, face à cette grande et bonne nouvelle, les mages s'attendent, sans doute, à trouver la joie dans la population de Jérusalem, mais c'est le calcul et la suspicion qu'ils découvrent. Et notamment de la part d'Hérode.

 

Ils trouvent le roi Hérode qui va projeter de se servir d’eux dans sa volonté de tuer cet enfant, danger imaginaire pour son pouvoir.

C'est en secret que le roi Hérode fait appeler les mages (v. 7), alors, qu'à priori, il a le droit et le pouvoir de recevoir qui il veut.

Pourquoi ce secret ?

Oui, frères et soeurs, lorsqu'on n’est pas sûr de soi ou avide de pouvoir et qu’on mijote des projets calculateurs et forcément malsains, on a de mauvaises pensées, on imagine que tout le monde en a aussi, et l'on se méfie de tout, même de son ombre, au point d’en devenir malade, paranoïaque, comme beaucoup de détenteurs d’un espace de pouvoir, restreint ou élargi, et ceci dans tous les aspects de notre quotidien.

C'était le cas du roi Hérode, qui craignait, par dessus tout, de perdre son royaume, et comme il était détesté par la population, cela n'arrangeait pas son cas.

Il envoie des espions ; en l'occurrence : les mages, innocents qu’ils étaient !

Des espions qu'il trompe sur ses intentions réelles, leur disant qu'il veut, lui aussi, adorer le nouveau-né, alors qu'il veut l'éliminer (v. 8).

En tous points, Hérode agit différemment des mages. Il cache, ruse, trompe et espionne, alors que les mages, eux, jubilent, partagent, révèlent et sont ouverts à tous : c'est l'esprit de l'épiphanie…

Frères et soeurs, l’évangéliste Matthieu, à travers la visite des mages, nous invite à nous ouvrir, sans aucune réserve, ni prétention, à contempler Dieu dans un petit enfant, comme Messie, sauveur, libérateur, même dans sa fragilité apparente.

Messie nouveau, Messie particulier, Messie autrement, un Dieu humble, pauvre et fragile qui provoque, bousculent, les dignitaires qui sont enfermés dans leurs certitudes et ne verront pas le projet nouveau de Dieu.

Ce seront d'autres, qui ont eu le courage de la traversée des déserts, qui découvrent la grandeur de la révélation divine, en apportant, concrètement, les signes de la royauté : l'or, l'encens et surtout la myrrhe qui servira à embaumer le corps torturé de celui qui fut élevé sur le bois de la croix.

Heureuse révélation pour toutes les nations, l’Epiphanie qui nous révèle où est la puissance de l'amour infini…

Heureuse Epiphanie qui nous montre le nouveau visage de Dieu sur tout humain, humble et pauvre comme à la crèche, abimé, défiguré comme sur la croix.

Il est l'image d'un Dieu autre, se faisant voir sur les visages de tout humain.

 

Frères et soeurs, la visite des mages nous donne l’occasion de nous interroger sur nos certitudes, nos croyances, nos manières de comprendre le monde, nos façons de penser Dieu.

Notre science, nos connaissances, nos expériences, sont-elles pour nous, comme pour ces mages, des chemins vers Dieu ?

Avons-nous, nous aussi, cette soif de rencontrer Celui en qui se résume toute science, toute connaissance ?

Sommes-nous prêts à nous mettre en chemin, le long de cette année 2021 qui vient de s’ouvrir, vers une meilleure connaissance du Christ, infinie sagesse qui dépasse toute science ?

Quels chemins pouvons-nous prendre concrètement, quels moyens nous nous donnons, pour atteindre ce but ?

Quelle sera notre étoile pour nous guider vers lui ?

Et enfin, au terme de notre quête, aurons-nous assez d’humilité pour nous prosterner devant lui ?

Quelles que soient les réponses que nous apporterons à toutes ces questions, prenons le risque de cheminer cette année en quittant nos lieux de confort et de certitude par un autre chemin : celui de l’Epiphanie où Dieu se révèle à nous, nous conduit et prend soin de nous comme le bon Berger. Amen !

(Moment musical )

CONFESSION DE FOI (debout)

La proclamation de foi, n'est pas d'abord un devoir de témoignage, mais c'est avant tout une forme de louange qui monte d'un être guéris et renouvelé.

Proclamons notre foi :

Nous croyons en Dieu, notre Père, créateur du ciel et de la terre, créateur des choses visibles et invisibles.

L'Eternel règne, il est esprit, il est amour.

Nous croyons en Jésus-Christ son fils bien-aimé, notre Seigneur,

Il est venu nous apporter la lumière et le salut, il est le chemin, la vérité et la vie.

 

Nous croyons en l'Esprit Saint, qui est Dieu agissant dans son peuple et dans nos coeurs, nous offrant par grâce le don de devenir ses enfants.

Nous croyons au Royaume de Dieu, à l'amour plus fort que la mort, et à la vie éternelle. Amen

SPONTANE 822 : Louange à Dieu….

ANNONCE

OFFRANDE : (Moment musical)

Nous offrons maintenant nos dons pour le service de l'Eglise et sa mission dans le monde.

Père, inspire-nous, jour après jour, des gestes d'offrande. Que celle-ci soit un signe de notre engagement à ton service.

Amen.

CANTIQUE 601

SAINTE CENE

Introduction à la Sainte Cène

Mes frères, nous allons maintenant célébrer la Cène.

Ce repas spirituel nous met face au Christ qui à la veille de sa mort nous a demandé cette commémoration.

Mais ce repas nous permet aussi d'être comme les disciples dans une attitude de partage et d'attente.

Nous invitons à cette communion tous ceux qui se sentent animés d'une foi profonde et joyeuse.

Mais nous invitons aussi tous ceux que l'épreuve a brisés, et tous ceux aussi qui luttent dans le secret contre eux-mêmes.

Tous ensemble, nous proclamerons par ce geste que "ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur. Ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ".

Préface

Béni sois-tu pour ce monde que tu as fait si beau, que tu gardes, à travers ses douleurs, dans la promesse qu’il devienne ton Royaume.

Béni sois-tu pour Jésus-Christ, ton Fils, qui est né de notre chair, qui a partagé notre vie, transformé notre mort et nous fait partager sa vie.

Béni sois-tu pour la vie que tu nous donnes à vivre les uns avec les autres et tous ensemble avec toi.

 

Béni sois-tu pour ce pain et ce vin, annonce et promesse de joie, d’être un jour auprès de toi; pour ce repas où nous sommes unis dans ton amour.

Prière introductive

Maintenant, Seigneur, tout est entre tes mains.

Nous avons préparé la table. Viens toi-même la présider.

Voici nos coeurs mal préparés, nos repentirs insuffisants, notre foi si peu active. Donne-nous dans ce repas, ta libération, ta présence et ta paix.

Veuille, par l’action de ton Esprit, nous donner communion avec le corps et le sang de ton Fils Jésus, le Christ. Et comme la nourriture fortifie notre corps, comme le vin réjouit notre esprit, que ce pain nous donne la force qui vient de toi, et ce vin la joie que tu veux pour nous.

Que ce repas nous annonce le royaume que tu nous charges de proclamer. Amen.

Institution

"Ceci est mon corps", a dit le Seigneur en partageant le pain.

Dans ce pain, nous trouvons le signe de la mort de Jésus:

Il s'est donné pour tous; dans ce pain, nous trouvons le signe de la vie qu'il nous offre.

"Ceci est mon sang" a encore dit le Seigneur en élevant la coupe.

Dans cette coupe, nous trouvons le signe de la souffrance de Jésus: il est resté seul à Gethsémané; dans cette coupe, nous trouvons aussi le signe de la joie qu'il nous donne. Il est ressuscité!

Invitation à la cène

“Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi.”

Que tous ceux qui reconnaissent sa voix lui “ouvrent la porte”, viennent communier avec lui, et les uns avec les autres, pour former un seul corps.

Le Maître vous appelle. Venez prendre la Cène avec lui.

(Formons un cercle autour de la table)

Fraction

  • Le pain que nous rompons est la communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été donné pour nous.

 

 

  • La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâces est la communion au sang de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été répandu pour nous.

 

INVOCATION DE L’ESPRIT…

Voici, Seigneur, le pain et le vin!

Envoie sur nous ton souffle vivant, ton Saint Esprit qui nous donne communion au corps et au sang, à la Vie de ton Fils Jésus-Christ.

Qu’ils soient notre force jusqu’au jour où nous vivrons dans la plénitude de ton Royaume.

Et qu’ainsi, unis à lui, nous puissions être porteurs de ta lumière, de ta paix et de ton espérance.

Viens Seigneur Jésus, viens !

(Partage des éléments)

ACTION DE GRACE : (après la Cène)

Nous te remercions, Père, pour le repas que nous avons pris ensemble.

Accorde-nous de vivre de cette nourriture, de te célébrer toujours avec joie et d'être ainsi témoins de Jésus-Christ.

(l’Assemblée regagne les bancs)

PRIERE D’INTERCESSION

Nous nous unissons dans la prière

Seigneur Dieu, des mages païens, étrangers à ton peuple, ont autrefois perçu à travers l'enfant Jésus le mystère de ton amour et de leur salut.

Veuille nous conduire sur un chemin semblable par l'étoile de ta Parole.

Seigneur notre Dieu, grâce à l'étoile qui les guidait, tu as révélé ton Fils unique aux nations.

Daigne nous accorder, à nous qui déjà te connaissons par la foi, d'être conduits jusqu'à la claire vision de ta splendeur.

Par lui, tu nous révèles ton amour et ton salut gratuit; dans la reconnaissance et dans la joie, humblement, nous t'adorons…

(Silence…)

Si longue est la route qui mène vers toi ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre chemin.

Si lourd est le fardeau de notre misère ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre repos.

 

Si fatigante est la marche à l’étoile ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur, sois notre lumière.

Si solitaire est notre vie dans ce monde ! Seigneur, viens à notre rencontre. Seigneur sois notre frère.

Seigneur Jésus, longue est l’attente de ton retour ! Mais c’est toi-même qui allumes en nos coeurs la flamme de l’espérance : par ta présence, viens combler notre attente.

(Silence…)

Nous déposons devant toi, en ce début d’année, nos espoirs et nos voeux afin que soit faite ta volonté et non la nôtre, nos pensées et nos désirs afin que tu les purifies, toute notre vie terrestre afin que tu la conduises à la résurrection de toute chair et à la vie éternelle.

Nous te prions pour notre communauté, et pour tous ceux qui, partout dans le monde, invoquent ton nom.

Nous te prions pour tous ceux qui te cherchent, pour tous ceux qui sont dans la souffrance physique, morale, pour tous ceux qui sont seuls.

Nous implorons ta présence auprès de celles et ceux qui ont vécu ou qui vivent l'échec, l'angoisse, la peur des autres et la fragilité d'eux-mêmes.

Nous te demandons d’être messagers de la Bonne Nouvelle auprès d’eux.

Sois avec tous les nôtres, avec les pauvres, les malades, les opprimés et les affligés, les refugiés…

Eclaire les pensées et dirige les actes de celles et de ceux qui, dans notre pays et dans le monde, sont responsables du droit, de l'ordre et de la paix.

Exauce-nous, nous t’en prions, au nom de Jésus, le Christ, notre vivante espérance. Amen.

De tout notre coeur et d'un seul élan, dans la communion de l'Eglise universelle, nous t'adressons la prière que le Christ Sauveur et Seigneur nous a confiée:

Notre Père qui es aux cieux….

Officiant(e) et Assemblée : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisses pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

 

CANTIQUE FINAL : 521 strophes 1, 2, 3, 4

BENEDICTION

ENVOI

Exhortation et Bénédiction

Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez unis à lui; soyez enracinés et fondés en lui, affermis par la foi et débordants de reconnaissance.

Dieu vous bénit et vous garde.

Il vous accorde sa grâce.

Il tourne sa face vers vous et vous donne la paix.

Amen !

CHANT SPONTANE 882 : Que la grâce de Dieu…..