5 mars 2024 : Passage relais Conseil presbytéral

Conseil Presbytéral du lundi 5 mars 2024

Passage de relais

 

Peut-il y avoir un symbole plus adapté pour parler de l’Église locale que celui de l’Arbre ?

En tout cas c’est mon symbole à moi et mon ancrage sur la Montagne Noire Audoise est sans aucun doute en résonance avec ce symbole

En effet l’arbre nous parle, d’enracinement, de croissance, de développement plus ou moins rapide au gré des aléas climatiques, de ramifications parfois désordonnées, de feuillage plus ou moins fourni au gré des saisons ….

L’arbre il me parle aussi d’ombre et de fraîcheur, pour faire halte et là je pense au magnifique platane de Malportel.

L’arbre -église de Carcassonne, me parle de durée, car cette église locale a été implantée en 1842.

Le 12 mars 1842 exactement était inauguré le 1er lieu de culte protestant dans une brasserie, la brasserie Lauth, brasseurs alsaciens « exilés » à Carcassonne.

C’est le 6 novembre 1890 que sera inauguré le lieu de culte dans lequel nous sommes réunis ce soir » un combat de 48 ans pour que les protestants de Carcassonne ...sortent de l’ombre ...qu’ils puissent avoir un lieu de culte officiel et visible » Claudine Rives

Petit détour historique pour que résonne en chacun de nous cette question : où en sommes-nous aujourd’hui en mars 2024 (134 ans après) ?

L’arbre – Église a grandi, s’est enraciné plus profondément, a résisté à quelques tempêtes, a développé sa canopée (branches maîtresses et feuillage), d’où l’importance dans ce passage de relais aujourd’hui, de laisser trace de cette église » dressée « comme disait Calvin en tout cas reconnue, identifiée, visible, sur son territoire d’implantation.

Ainsi chacun de nous conseillers, nous avons rempli un temps, notre rôle de jardiniers avec des fonctions différents pour qu’elle devienne « Eglise de témoins « 

Et donc en ce mois de mars 2024 nous la confions aux soins de chacun-ne de vous qui allez composer avec le pasteur, le nouveau conseil presbytéral. Nous la confions aussi entre les mains de Celui qui fait pousser et croître ainsi que le dit l’Apôtre Paul dans 1 Corinthiens 3,7-9

 

 « Ainsi celui qui plante et celui qui arrose sont sans importance : seul Dieu compte, lui qui l’a fait croître. Ainsi celui qui plante et celui qui arrose sont égaux. Dieu accordera à chacun sa récompense selon son propre travail. Car nous sommes des collaborateurs de Dieu et vous êtes le champ de Dieu (ou autre traduction) car nous travaillons ensemble au service de Dieu »

Denise Serviere