19/04/2020 Culte Michel PUJOL

CULTE DU DIMANCHE 19 AVRIL 2020

 

 

PROCLAMATION DE LA GRÂCE DE DIEU

Seigneur, nous voici réunis en ton nom, et tu viens au-devant de nous pour donner ta paix :

-          Que ta paix accorde du repos à nos cœurs inquiets et à nos esprits agités.

Seigneur, nous voici réunis en ton nom, et tu nous envoies au nom du Père :

-          Que ta parole nous enracine et nous construise pour partager l’Evangile.

Seigneur, nous voici réunis en to nom, et tu souffles sur nous le Saint Esprit :

-          Que ton Esprit insuffle et inspire notre rencontre d’aujourd’hui.

 

AMEN

 

LOUANGE

L'officiant invite l'Assemblée à se lever

 

Louons le Seigneur :

Le meilleur de ce que nous pourrions penser de toi n’atteindra jamais ce que tu es, et ce que tu veux pour nous,

Ni la somme de ton amour, et la mesure de ce qu’il prépare pour nous.

Et nous, c’est nous ici et ceux qui n’ont pu venir aujourd’hui.

Je suis à toi et tous ici sont à toi.

Ceux dont tu es connu, et ceux que tu connais sans qu’ils te connaissent,

Ceux qui t’aiment et ceux que tu aimes sans retour.

Il peut se produire telles ou telles circonstances, je le sais, où faute de clarté suffisante, réduits à une misère extrême et atroce, nous ne te sentions plus là et nous n’éprouvions plus ton amour.

Tu seras là tout de même et tu feras pour nous ce qui est ton mystère.

Ta compassion égalera, dépassera toujours notre malheur et ta grâce suppléera à notre néant.

Tant que nous sommes deux, toi et nous, tu mets la plus belle part ; quand nous ne serons plus qu’une chose inerte ou douloureuse, tu mettras tout : la somme sera la même.

Père, conduis-nous dans ces chemins de vie, et révèle-nous ce que nous avons besoin de dévoiler aux autres.

Guide-nous, inspire-nous, alimente notre esprit.

Pour donner, peut-être faut-il avoir reçu ?

Certes, mettre du cœur à l’ouvrage, c’est nécessaire, légitime.

Gagne ton pain, nous dis-tu, si tu veux pouvoir en offrir aux autres.

Mais il y a aussi ce qui vient de toi seul, et cela personne ne peut le créer ou l’acquérir.

Illumine notre âme de ta clarté afin qu’en s’approchant de nous, nous y voyons plus clair.

AMEN 

 

CHANT D'UN CANTIQUE : 267 Nous t’adorons…

 

L'officiant invite l'Assemblée à s’asseoir

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Plaçons-nous maintenant devant Dieu dans la sincérité de notre repentir :

 

Père, je remets toute chose entre tes mains.

Fortifie les miennes pour l’œuvre, si petite soit-elle, qu’elles ont accompli, et qu’elles ont à accomplir.

Remplis mon cœur de ta paix, remplis ma volonté de ton pouvoir.

Je veux te promettre, en ces changeantes vallées où toi seul, compagnon fidèle, ne changes pas, de m’en tenir à toi, sans jamais douter de ta présence et de ta puissance.

-          Si les jours apportent du réconfort, fais que je t’en sois reconnaissant et y fasse participer les autres.

-          Si les jours apportent de la peine, aide-moi à la porter.

-          Si les heures amènent l’angoisse, donne-moi la main, afin que je me sente rassuré.

Je ne veux plus dépendre d’autre chose que de toi et de ta grâce immortelle.

Ainsi je ne suis indifférent à rien, mais dans tout, je te retrouverai.

Tu seras dans mon bonheur le plus grand, et le plus petit, tu seras ma lumière si le soleil fuit mes sentiers.

Tout est incertain ; ton amour et ta grâce sont certains.

AMEN 

 

CHANT SPONTANE : Toi qui dispose…

 

DECLARATION ET ACCUEIL DU PARDON

 

L'officiant invite l'Assemblée à se lever

 

Pour recevoir la parole de grâce  et de pardon de la part du Seigneur, je vous invite à vous lever.

Des jours viennent dit Dieu, où je conclurai une alliance avec la communauté de mon peuple, une alliance nouvelle.

Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés.

De toutes vos compromissions et de toutes vos idoles, je vous délivrerai.

Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un souffle intact.

J’ôterai le cœur pétrifié qui est dans votre poitrine et vous donnerai un cœur vif.

Je déposerai mon inspiration au fond de vous-mêmes et j’insufflerai en vous mon esprit.

En effet, je pardonne vos fautes, votre péché, je ne m’en souviens déjà plus.

Vous serez pour moi : peuple.

Je serai pour vous : Dieu.

Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon et qu’il nous donne de marcher vers son Royaume.

AMEN

Chantons notre reconnaissance :

 

CHANT SPONTANE : Le don suprême…

 

VOLONTE DE DIEU

 

Pardonnés et libérés, écoutons maintenant comment Dieu nous demande de l’aimer en nous plaçant, concrètement à son service.

 

Que ta volonté, ô Père, soit faite sur la terre comme aux cieux.

 

Puisque le meilleur de notre vie est de faire de son mieux et de s’en remettre à toi, même de ce qui suivra lorsque nous n’aurons pas fait de notre mieux, pourquoi y aurait-il une autre règle pour l’autre vie ?

Certes, elle sera différente en ce qui nous concerne.

Mais elle s’accomplira dans le domaine de ta volonté et de ta sagesse.

Il en sera donc ce que tu voudras.

Ta volonté est ma paix et mon refuge.

 

Pourvu que tu sois au gouvernail, la barque de nos destinés est en sûreté.

En deçà, comme au-delà de cette ligne mystérieuse de l’horizon, qui, pour nous, sépare ce qui est, de ce qui sera.

 

Sur toi, Seigneur, je me repose.

AMEN

 

CHANT SPONTANE : Que la grâce…

 

L'officiant invite l 'Assemblée à s'asseoir.

 

PRIERE AVANT LA LECTURE DE LA BIBLE

 

Avant d’écouter la Parole de Dieu, unissons-nous dans la prière.

Ta parole, Seigneur nous l’avons lue et entendue cent fois, mille fois.

Si je m’écoutais, je croirais que je n’ai plus rien à apprendre, que je n’ai plus besoin de toi, je me contenterais de ce que je crois savoir pour m’éclairer à ta lumière.

Mais je dis : « viens ! »

J’ai besoin de ta lumière, j’ai besoin de ton intelligence.

Viens renouveler, Seigneur, mon écoute de la parole.

La lecture de la Bible me nourrit chaque jour.

Fais que cette nourriture soit toujours différente, selon ce dont j’ai besoin.

AMEN

 

CHANT D’UN CANTIQUE : 411 Si vous saviez…

 

LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION

Jean 20, 19-31

 

PREDICATION

 

Qu’allons-nous retenir de ce texte ?

Deux choses me paraissent ressortir de l’évangile de Jean et de ce passage qui se situe, vous l’avez compris après la résurrection de Jésus-Christ :

- la fin du premier verset quand le Christ dit : « Que la paix soit avec vous ! »,

- et bien sûr Thomas.

Souvent de ces deux sujets on ne retient que Thomas. Il faut d’abord, je crois, examiner la situation : les disciples se trouvent quelque part, dans un lieu où les portes sont fermées, entre eux. La peur, ou du moins la crainte des juifs les a rendus hésitants, craintifs et vraisemblablement effrayés de ce qui vient de se passer.

Et Jésus vient. Il est là au milieu d’eux. Il me semble que dans un premier temps les craintes sont justifiées. Et c’est pour cela qu’il est là. Pour que les disciples puissent être délivrés de leurs craintes. Pour que les disciples retrouvent une sérénité, pour que les disciples puissent témoigner leur joie, puissent témoigner aussi de la puissance de vie que leur communique Jésus, là, en étant parmi eux à cet instant.

Jésus vient ; il surprend ; il nous donne la foi ; il donne un nouvel élan à la vie.

Qu’allaient faire les disciples ? S’enfermer, se replier sur eux-mêmes ? Renier leur origine, leur identité ?

Jésus se manifeste à eux pour effacer de leur esprit leur peur, pour les soigner de leur blessure, pour éviter leur repliement, pour panser leurs blessures affectives.

Thomas avait partagé avec les autres apôtres le dernier repas avec Jésus. Déjà, à ce moment grave, des interrogations s’étaient posées à lui quand le Christ avait annoncé son départ. Lui, le premier avait interrogé le Seigneur : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas, comment en saurions-nous le chemin ? ».

Bien sûr la réponse entre autre : « …je suis le chemin, la vérité et la vie… » est une réponse d’espérance. Et Thomas n’avait pas discerné dans ces paroles la trace de Dieu. Lui, l’humain créé à l’image de Dieu, dans une bienveillance et dans un amour qui ne sont pas absents mais que lui-même Thomas ne soupçonne pas.

Car nous sommes à l’image de Dieu, car nous sommes une œuvre de Dieu.

 Si Thomas n’avait cru que Dieu se manifestait en et par Jésus, il n’aurait pas pu seulement prétendre être un apôtre. Il n’aurait pas lui-même accepté d’être un apôtre. Mais Thomas avait vu le Christ ; il l’avait entendu parler, prêcher, expliquer, et il l’avait comme les autres suivis. Il l’avait suivi comme on suit le chemin qui mène à la maison. Ce chemin-là, loin de conduire uniquement à la maison, ce chemin il conduisait vers le Père. Un chemin de lumière mais qui devait emprunter un passage ou une vallée bien sombre pour au sortir être encore plus lumineux. « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassure » Psaume 23.

Ce chemin s’est arrêté à Gethsémané et même Thomas, pourtant courageux dans ses propos : « allons mourir avec Lui » l’avait abandonné, le laissant au sort que nous connaissons et se souciant comme les autres, que de lui-même.

Ils ont tout vu, mais de loin : le lourd bois, cette potence où il fût cloué, les lamentations des femmes. Et ils pleurèrent et se réfugièrent dans une maison, pour se cacher. Pas question de sortir, pas question aussi de laisser entrer quelqu’un. La peur, l’effroi et le désespoir.

Pierre, le leader, était effondré. Les femmes pleuraient.

Bien sûr ce départ, mais plus encore cette cruauté à son endroit, ces souffrances infligées, ces crachats, ces insultes, ces coups.

Lui, qui n’était que bonté. Lui condamné pour avoir sauvé des hommes et des femmes des infirmités, des aliénations, du désespoir qui les rendaient esclaves et sans aucun avenir. Lui qui n’état que sagesse, fraternité et amour, le voilà maintenant martyrisé sur ce bois infâme.

Tous étaient là, perdus, anéantis et remplis de tristesse, de chagrin.

Ils sont claquemurés dans la crainte. Quelle débâcle, quelle fin. Ils sont déroutés par la mort de Jésus, leurs repères sont désormais brouillés, le maître n’est plus là.

Il fallait maintenant quitter Jérusalem, mais comment faire avec toutes ces patrouilles et tous ces gens contre eux. Le temps paraissait long, c’était éprouvant.

Thomas sortit pour essayer de trouver une solution. Et fort tard revint, le soleil était couché. Fatigué, harassé, il n’avait pas trouvé de solution pour qu’ils puissent sortir de Jérusalem en toute sécurité.

Donc, il n’était pas avec eux quand Jésus vint. Il ne savait pas, mais en rentrant, un drôle d’atmosphère régnait. Il sentit qu’il s’était passé quelque chose pendant son absence mais quoi ? Pourquoi en partant tout le monde était abattu et plein de tristesse, et pourquoi en rentrant tout le monde était rayonnant ?

A ne plus rien y comprendre !

Finis les pleurs, disparus les lamentations, Comment osaient-ils se comporter ainsi seulement quelques heures après que le Christ fût mort ! 

Thomas en est très contrarié ; mais les autres rapidement et devant ses interrogations lui dirent : « nous avons vu le Seigneur ».

Quelle image nous donne Thomas, à ce moment-là ?

Incrédule ! Comment ne pas l’être ? Thomas est septique. Comment ne pas l’être ?

Thomas, c’est peut-être nous. Nous qui ne sommes pas prêts à croire sur parole ; nous dont seulement les paroles ne nous convainquent pas ; nous dont les formulations universelles ou les résolutions générales ou les confessions impersonnelles ne nous satisfont pas. Nous notre exigence, notre incrédulité, notre doute, notre sensibilité aussi, nous voulons une relation personnelle, nous voulons être concernés personnellement.

Et comme un souffle d’air frais, Jésus revient. Revient-il seulement pour Thomas, ou revient-il aussi pour les disciples et pour nous aussi ? Il revient pour partager notre foi, pour nous montrer non pas la trace des clous mais plus tôt le chemin de l’espérance et de la vie.  En revenant le Christ nous dit « devenez des hommes et des femmes de foi », bien sûr il a compris l’exigence de Thomas, mais il ne veut pas que nous restions traversés par le doute, que nos faiblesses l’emportent. Ce qui fait notre joie dans notre vie de foi, c’est ce face à face, cette relation directe que nous avons avec Dieu. Eh, bien ici, Jésus nous comprend. Sa présence est pour Thomas et pour nous un signe pour nous donner de la force, de la pugnacité, de l’assurance et une certaine forme de dignité.

Le Christ est revenu pour poser à nouveau son regard sur nous. Pour que nous révélions à nous-mêmes, et si parfois nous nous identifions à Thomas c’est pour que nous comprenions que la résurrection est une transformation de l’existence de chacun de nous. Celui qui nous appelle à la vie, vient. Il vient pour élargir notre regard, pour nous éveiller, pour nous relever, pour tous nos projets d’avenir et d’espérance. Il vient nous apporter sa joie, il vient nous pardonner et il vient nous offrir la paix. Nous devons ouvrir notre cœur à l’amour du Christ, nous devons avoir une très grande confiance en Lui qui va nous guérir, nous libérer, nous laver, nous purifier.

 L’amour engendre l’amour. L’amour du Christ est concret, fidèle, gratuit et capable de pardonner. Il est concret parce que Dieu nous aime tous, chacun de nous personnellement, tel que nous sommes aujourd’hui.

Jésus est fidèle même si nous manquons d’amour envers lui. Eh bien, il ne cesse jamais de nous aimer et surtout il ne s’en lasse pas.

Il est enfin gratuit, toujours offert ; il faut simplement l’accueillir et nous laisser aimer. Pas n’importe comment : nous laisser aimer avec humilité.

Nous sommes aujourd’hui, plus que jamais et nous devons l’être, nous devons être à l’image de Jésus, missionnaires, concrets, fidèles et porter un regard bienveillant sur notre entourage dans notre société.

Comme Thomas, je crois et j’ai confiance en toi. Mon Dieu, je crois, j’espère et je vous aime. Je crois pour tous ceux qui ne croient pas, j’espère pour tous ceux qui n’espèrent pas, je vous aime pour tous ceux qui ne vous aiment pas.

Il est nécessaire que l’humanité d’aujourd’hui accueille aujourd’hui l’histoire du Christ ressuscité, qui montre les blessures de la crucifixion et qui dit : « que la paix soit avec vous ! ». Il faut que l’humanité se laisse atteindre et imprégnée par l’esprit que le Christ lui donne ! Cet esprit qui guérit les blessures, abat les barrières qui nous éloignent de Dieu et qui nous divise entre nous ; pour qu’il nous restitue la joie de notre Père et celle d’une unité fraternelle entres tous les êtres humains.

AMEN

  

 

 

 

 

MOMENT MUSICAL

 

CONFESSION DE FOI

 

L’officiant invite l’Assemblée à se lever

 

Nous proclamons maintenant notre foi :

 

Nous croyons en toi, Dieu créateur du ciel et de la terre.

Quand le brouillard se déchire comme une toile fatiguée, quand les étoiles font palpiter la nuit à perte de vue, tu viens et tu nous parles.

Nous croyons en toi, Père des cieux, Dieu de notre enfance, tu nous attends comme on se penche, en retenant son souffle, sur le miracle qui prend naissance.

Dieu tout-vivant, tu nous offre cette vie au présent, qui nous échoit telle une manne imprévisible.

Dieu de toute puissance, tu te lèves pour nous défendre comme on vient prendre par la main qui n’en peut plus, et nous nous acheminons ensemble vers ta Maison.

 

Nous croyons en toi, Jésus de Nazareth, vrai homme, vrai Dieu.

Quand la terre n’en finissait pas de tourner sur sa douleur, quand l’espérance s’enlisait dans la peur du lendemain, tu as pris corps au ventre de Marie, et tu as vécu en authentique fils de l’humain : héritier de cette humanité que Dieu avait rêvé tout autre.

Tu es mort crucifié, avec deux malfaiteurs.

Tu as connu l’abîme de l’angoisse et du désespoir, tu as crié l’abandon et le silence de Dieu.

Le troisième jour, Celui qui veille t’a levé d’entre les morts.

Il t’a recueilli dans sa Lumière, accueilli en Fils de la maison.

Nous croyons en toi, Jésus de Nazareth, tu as souffert pour rien : tout ce que tu as dit nous brûle encore le cœur : quand nous pleurons nos violences et nos lâchetés, tu nous invites à prendre place à tes pieds pour y trouver notre part d’éternité, celle qui ne nous sera jamais ôtée ;

 

Nous croyons en toi, Esprit sain, Consolateur incomparable.

Quand la mort marque nos corps au fer rouge de la séparation, quand le ciel vide nous laisse béants de solitude, tu viens pacifier tout ce qui nous fait la guerre, tu viens sanctifier nos « pourquoi » et nos prières.

Esprit du Christ vivant, charbon ardent de la Parole, ta sainteté se propage comme un feu, de bouche à oreille.

 

Nous croyons ton Eglise, notre Eglise, sainte et sans frontières : tu la sanctifies par le moindre de ses gestes solidaires, tu lui apprends le lien indéfectible de tout être au Créateur, tu lui offres la communion unique d’une famille au centuple.

Esprit du Christ vivant, charbon ardent de la Parole, nous croyons la dissolution du péché : tu dénoues toute entrave, tu nous relies au Père par le fil d’or de la compassion.

Nous croyons la résurrection des morts et de tout ce qui est mort : tu souffles la vie au tombeau glacé de nos relations.

Nous croyons la vie éternelle : l’heure du cœur à cœur, pour toujours. (Lytta BASSET)

AMEN

 

 

 

CHANT SPONTANE : Louange à Dieu…

 

L’officiant invite l’Assemblée à s’asseoir

 

OFFRANDE

Par l’offrande, nous exprimons notre soutien à l’Eglise, pour qu’elle soit toujours un lieu vivant, de rencontre les uns avec les autres, et de rencontre avec Dieu.

 

Seigneur, merci pour cette grâce aujourd’hui encore de pouvoir faire un geste, deux gestes, qui marquent notre participation aux projets de vie que nous inspire ta parole.

 

 

MOMENT MUSICAL

 

 

ECHANGES D’INFORMATIONS LOCALES ET NOUVELLES DE L’EGLISE UNIVERSELLE

 

INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Seigneur, tu nous appelles à la vie, à une vie avec toi et avec les autres.

Tu n’oublies pas ceux qui sont trop souvent mis de côté : les affamés, les exilés, les malades, les prisonniers…

Tu veux le bonheur pour ceux qui sont habités par des doutes et qui cherchent un sens à leur vie.

Ton regard d’amour se pose sur les personnes accablées par des problèmes familiaux ou des soucis financiers.

Ton invitation à la vie est pour tous.

Tu nous appelles à suivre tes traces : attentifs les uns aux autres, et surtout à ceux qui ont le plus besoin d’une main tendue, d’un regard bienveillant, d’une parole d’espérance, d’un accueil chaleureux.

Ce que nous faisons aux plus petits de nos frères et de nos sœurs, c’est à toi que nous le faisons !

Aide-nous à faire grandir une culture de rencontre et de soutien :

-non pas en écartant certains, mais en comptant sur chacun ;

-non pas en enfermant quelques-uns dans leur différence, mais en découvrant notre humanité commune ;

-non pas en regardant seulement une nation, un peuple, un pays, mais en tant que membres d’une seule famille humaine.

 

Seigneur, aide-nous à choisir la vie !

AMEN

 

 

NOTRE PERE

Seigneur, que la vie soit un miracle.

Nous avons confiance en toi, et en communion les uns avec les autres, nous te disons :

Notre Père …

 

 

L’officiant invite l’Assemblée à se lever

 

CHANT D’UN CANTIQUE : 638 Reste avec nous…

 

ENVOI

 

Savez-vous que la présence d’un prochain peut faire vivre et que son absence peut faire mourir ?

Savez-vous que la parole d’un prochain peut guérir et que son silence peut rendre malade ?

Savez-vous que le sourire d’un prochain peut rendre heureux et que sa colère peut apporter le malheur ?

Savez-vous que la tendresse d’un prochain peut calmer la douleur et que sa dureté peut ouvrir des blessures ?

Savez-vous que l’attente d’un prochain peut faire battre un cœur et que son départ peut le glacer ?

Savez-vous que l’amitié d’un prochain peut faire chanter et que son indifférence peut faire couler des larmes ?

Le saviez-vous ?

 

BENEDICTION

 

Recevez maintenant la bénédiction du Seigneur :

 

Que Notre Dieu soit avec chacun de vous !
Et qu'il soit avec votre famille.

Qu'il bénisse votre journée
et qu’il fasse de vous une source de bénédiction.

Qu'il vous donne sa joie !

Notre Dieu, à toi seul soit le règne et la gloire, pour les siècles des siècles !
Amen.

 

 

CHANT SPONTANE : Que la grâce de Dieu…