03/05/2020 culte d'André Bonnery

Culte du dimanche 3 mai 2020

à Carcassonne

(Préparé par André BONNERY)

 

En ce premier dimanche du mois, une Sainte-Cène est prévue. Il est toujours possible de participer à une communion spirituelle confraternelle.

 

Accueil

 

En ce dimanche où nous sommes encore physiquement séparés les uns des autres, dans l’Evangile que nous allons lire, Jésus se compare au Bon Berger. Notre « troupeau » de fidèles au Christ est dispersé aux quatre coins de la paroisse mais, dans la foi, nous nous retrouvons ce matin, à l’heure du culte hebdomadaire, pour écouter notre Maître afin de nous  nourrir de sa parole.

 

Appel à l’Esprit-Saint

 

Seigneur, donne-nous ton Saint-Esprit Esprit afin de te reconnaître comme le Bon Pasteur  qui nous précède sur les chemins de la vie et qui nous guide vers les bons pâturages. Donne nous de reconnaître de ta voix et ne permets pas que nous soyons tentés par les promesses fallacieuses des mercenaires qui ne cherchent pas notre bien mais leur intérêt, eux qui veulent nous détourner de toi.

 

Chant spontané

Toi qui disposes de toutes choses et nous les donnes chaque jour, reçois ô Père, notre prière, de reconnaissance et d’amour. 

 

Louange

 

Lisons le Psaume 23 comme un chant d’action de grâce. (Trad. TOB)

 

« Le Seigneur est mon berger,

je ne manque de rien

Sur des herbages frais il me fait coucher,

Près des eaux du repos Il me mène, il me ranime.

 

Il me conduit par les bons sentiers pour l’honneur de son nom.

Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort,

Je ne crains aucun mal car tu es avec moi.

Ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure.

 

Devant moi tu dresses une table face à mes adversaires,

Tu parfumes d’huile ma tête, ta coupe est enivrante.

Oui, bonheur et fidélité me poursuivent tous les jours de ma vie,

Et je reviendrai à la maison du Seigneur pour de longs jours. »

 

Repentance

 

L’amour de Dieu nous conduit maintenant à reconnaître notre pêché.

Père, nous reconnaissons devant toi que nous ne sommes pas dignes de ton amour sans limites.

Nous confessons qu’il y a beaucoup de choses dans nos vies qui te déplaisent : la tiédeur de notre foi, la pauvreté de notre générosité, nos des lâchetés, notre peu d’engagement à ton service et à celui de nos frères.

Pardonne-nous d’agir comme des égoïstes.

Pardonne-nous de t’aimer si mal.

Pardonne-nous d’oublier que notre vrai bonheur est de t’aimer et de te servir.

 

Chant spontané :

 Le don suprême, que ta main sème, c’est le pardon, c’est notre paix.

Et ta clémence, trésor immense, est le plus grand de tes bienfaits.

 

Accueil du pardon

 

Nous sommes coupables de bien des fautes et de négligences, mais nous savons aussi que tu nous aimes et nous pardonnes lorsque nous te le demandons avec sincérité.

Nous savons que tu connais chacun(e) d’entre nous par son nom (Jn. 10, 3).

Tu viens nous renouveler pour que nous ayons la  vie et, selon ta promesse, pour que nous l’ayons en abondance (Jn. 10, 10).

Augment notre foi, donne nous d’avoir confiance en toi, qui es notre Bon Berger.

Nous te remercions et nous te louons car tu acceptes toujours de nous conduire sur le chemin de vie dont nous nous écartons si souvent

 

Chant spontané

Que par ta grâce, l’instant qui passe serve à nous rapprocher de toi. Et qu’à chaque heure, vers ta demeure, nos cœurs s’élèvent dans la foi.

 

La Loi

 

Ecoutons la Loi que Dieu nous donne comme repère pour orienter nos actions.

« Vous avez été appelés à la liberté. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour ; mettez-vous au service les uns des autres. Car toute loi se résume dans ce seul commandement : aime ton prochain comme toi-même» (Gal. 5, 13-14).

 

Chant  (ARC, 475)

Mon Rédempteur est vivant, c’est en lui seul que j’espère.

La mort le tenait gisant dans l’étreinte de la terre.

Mais Dieu reste le plus fort, Jésus a vaincu la mort.

 

Je ne craindrai désormais aucun pouvoir

Car tu nous donnes ta paix où toute autre paix se fonde.

Garde nous dans ta clarté ô Jésus ressuscité.

 

Dans la vie de chaque jour, je partagerai ta gloire,

Je vivrai dans ton amour le bonheur de ta victoire

Et dans ton éternité, nous chanterons ta beauté.

 

Avant de lire l’Ecriture

 

Lorsqu’un homme marche dans l’obscurité, une lampe à la main, s’il voit une pierre il ne la heurte pas, s’il voit un fossé, il n’y tombe pas.

Ce proverbe de sagesse peut servir au commentaire du verset 105 du Psaume 119 : « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon chemin. »

 

Evangile selon Jean, chapitre 10, versets 1 à 10

(Traduction TOB)

1« En vérité en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos de brebis, mais qui escalade d’un autre côté, celui là est un voleur et un brigand. 2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3Celui qui garde la porte lui ouvre et les brebis écoutent sa voix ; les brebis qui lui appartiennent, il les appelle chacune par son nom et il les amène dehors. 4Lorsqu’il les a toutes fait sortir, il marche à leur tête et elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. 5Jamais elles ne suivront un étranger, bien plus elles le fuiront parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » 6Jésus leur dit cette parabole mis ils ne comprirent pas la portée de ce qu’il disait. 7 Jésus reprit : « En vérité en vérité je vous le dis : je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9Je suis la porte, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. 10 Le voleur ne se présente que pour voler, pour tuer et pour perdre ; moi je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »

 

Prédication

 

Rares sont, dans les jeunes générations, ceux qui ont vu un berger conduisant son troupeau. Lorsque j’étais enfant, tous les jours, à l’heure où nous sortions de l’école, lo pastre du village, suivant la ligne de chemin de fer fréquentée par seulement deux trains quotidiens, dirigeait ses brebis vers la jassa proche de la gare, après les avoir conduites pour brouter une herbe rare dans les ermes  (les terres incultes) de la commune. Finalement le troupeau accomplissait un mouvement inverse à celui des enfants que nous étions : tandis que nous sortions de l’école pour aller gambader avec enthousiasme, après avoir brouté du bout des lèvres un savoir pas toujours très appétissant, les brebis repues rentraient au bercail.

 

Aujourd’hui, on ne voit guère de troupeaux, même dans la Montagne Noire jadis bien pourvue en riches pâturages, si ce n’est parfois, derrière une clôture, mais sans chiens et sans bergers. Les troupeaux suivant un pâtre, on ne les voit guère qu’à la télévision au moment des transhumances filmées avec délectation comme un sujet exotique.

 

Il n’en était pas de même dans la Palestine au temps de Jésus où les Juifs étaient profondément enracinés dans la tradition et l’expérience des « araméens nomades » (Dt. 26, 5) ; ils vivaient comme leurs ancêtres dans une économie largement pastorale. La métaphore du berger menant son troupeau utilisée par Jésus renvoyait naturellement à deux clichés : celui de l’homme courageux et solide, capable d’affronter les bêtes sauvages et les voleurs (I Sa, 17, 34-37); d’autre part celui du gardien du troupeau attentif au bien-être de ses ouailles, cherchant les meilleurs pâturages, capable de discerner d’un seul coup d’œil la brebis faible et malade (Pr, 27, 23), n’hésitant pas à  la prendre dans ses bras si elle ne pouvait suivre (Es 40, 11). Autorité indiscutée et dévouement pour son peuple, cette double qualité du berger était devenue l’idéal du bon roi dans tout l’ancien Orient (Assyrie, Babylonie).

 

Sur cet arrière fond agro-pastoral, la Bible exploite abondamment l’allégorie du bon berger pour parler des relations de Jahvé et de son peuple. Lors de l’Exode, « il poussa comme des brebis son peuple » hors d’Egypte (Ps, 95, 7), « comme un troupeau dans le désert » (Ps  78, 52s). « Tel un berger qui fait paître son troupeau recueille dans ses bras les agneaux, les met sur sa poitrine, conduit au repos les brebis mères » (Es 40, 11).  Jahvé confie également son troupeau à ses serviteurs. Il le guide «par la main de Moïse » (Ps 77, 21), et pour éviter que « sa communauté soit sans pasteur », il désigne Josué comme chef (Nb 27, 15-20). Il tire David de derrière son troupeau pour lui faire paître son peuple (2Sa 5, 2 ; 24, 17). Cependant, jamais le titre de pasteur n’est donné explicitement aux rois d’Israël qui se sont montrés infidèles à leur mission. Le titre est réservé au Nouveau David, le Messie qui devient un élément de l’espérance eschatologique.

 

C’est avec cet arrière plan biblique qu’il faut lire la parabole de Jésus, mais on ne peut bien la comprendre que dans le contexte où il l’a prononcée : celui d’une controverse bien engagée avec ses contradicteurs. Au chapitre 8 de l’Evangile de Jean, Jésus vient de déclarer « c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de mon propre chef, c’est Lui qui m’a envoyé. »(8, 42) Au chapitre suivant qui narre la guérison de l’aveugle de naissance, une diatribe s’engage avec les Pharisiens, qui le conduit à dire : « C’est pour un jugement que je suis venu dans le monde, pour que ceux qui ne voyaient pas voient et que ceux qui voyaient deviennent aveugle » (9, 39). C’est pourquoi, lorsque Jésus prononce sa parabole du berger à qui « on ouvre la porte et dont les brebis écoutent la voix parce qu’elles lui appartiennent » (10,3), en l’opposant aux voleurs et aux brigands, à ces étrangers dont les brebis « ne connaissent pas la voix » (v 1 et v 5), Jean ajoute aussitôt : « Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas la portée de ce qu’il disait. » (v 6)

 

 « Ils ne comprirent pas » de qui s’agit-il ? « Ils », ce sont d’abord ceux qui, étaient hostiles à Jésus, ensuite ses disciples. Les premiers ne comprenaient pas peut-être  parce que, connaissant bien l’allégorie du bon berger dans la Bible, ils n’arrivaient pas à croire que ce rabbi autoproclamé qui enseignait aux foules puisse se prendre pour le nouveau David alors qu’eux, scribes et pharisiens qui enseignaient tous les jours dans les synagogues étaient considérés comme « des étrangers et des voleurs ». C’en était trop ! Mais « ils », c’étaient aussi les disciples, ses fidèles. Eux ne comprirent pas la portée de ce que  disait Jésus parce qu’ils n’attendaient pas forcément, à ce moment là, le nouveau David, un chef qui allait bouleverser tous les ordres établis. Ils attendaient tout simplement un maître de vie quelqu’un qui leur donnerait quelques recettes pour un monde plus fraternel.

 

Devant ces incompréhensions, Jésus y va plus franchement : « En vérité en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis » (v 7). Il change la métaphore, de berger, dont la connotation était un peu trop bucolique, pour passer à la comparaison avec la porte. Une porte, c’est franc et c’est net : c’est une barrière ; on est d’un côté ou de l’autre, on est dans le vrai ou dans le faux. Cette fois-ci, les pharisiens n’ont plus de doute : il déclare qu’il est la porte et qu’il faut passer par lui pour avoir la vie. Maintenant, c’est clair, ils comprennent qu’ils sont bien désignés comme des voleurs et des brigands qui se sont emparés du troupeau. Dès lors, on s’explique leur réaction à la fin de l’épisode dont la lecture a été tronquée : « Ces paroles provoquèrent la division parmi les Juifs. Beaucoup d’entre eux disaient : il est possédé, il déraisonne » (v 19). Les autres, (ceux qui l’admiraient) répliquaient : « Ce ne sont pas là propos de possédé ; un démon peut-il ouvrir les yeux d’un aveugle ? » (v 21)

Mais revenons au cœur de l’affirmation de Jésus : « Je suis la porte, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir » (v 9). Relevons les termes employés :

-         Celui qui passe par Jésus « sera sauvé », équivalemment, « il aura la vie sauve » parce qu’il n’aura pas suivi les voleurs et les brigands qui ne cherchent qu’à tuer.

-         Autre terme, « il ira et il viendra » Autrement dit, passer par Jésus, c’est retrouver la liberté. Il ne veut pas pour disciples des gens asservis, des esclaves mais des hommes et des femmes qui le choisissent librement. Le voleur n’a cure de cela, il ravit les brebis et leur ôte la vie. Choisir Jésus, c’est choisir la liberté de devenir ce que nous sommes vraiment, des fils de Dieu, vivants, libres de l’aimer. « La vérité vous rendra libres » écrivait encore Jean.

-         Troisième terme : « il trouvera de quoi se nourrir ». La nourriture qu’il offre, c’est évidemment sa parole à lire, à méditer, à « ruminer », pour poursuivre la  symbolique de l’élevage. Il nous donne sa parole pour tous les jours,  ainsi que son corps et son sang à la Cène. Avons-nous  faim de cette nourriture ?

 

La péricope que nous venons de lire se termine par cette phrase : « Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance» (v. 10). Quel lien y a-t-il entre cette péricope et notre quotidien ?  Le coronavirus nous fait vivre dans la crainte : peur de le contracter et, qui sait ? de perdre la vie. Crainte parce que nous doutons de la science et des capacités de la médecine à vaincre l’insaisissable virus dont on nous avoue qu’on ne le connait pas bien. Comment va-t-il se comporter ? Trouvera-t-on le vaccin efficace, rapidement? Notre économie se relèvera-t-elle de cette crise ? Comment va se passer le dé-confinement ? Réussira-t-il  ou y aura-t-il un retour en force  de la maladie ?

 

On était tellement habitués aux avancées de la médecine et des sciences. On pensait que l’homme pouvait tout maîtriser, qu’on pouvait donc continuer à gaspiller à épuiser notre planète, sans se poser de questions. S’il doit y avoir des problèmes, on trouvera bien des solutions… ! Et maintenant ceux en qui on fait confiance ne parviennent pas vraiment à nous rassurer et à prévoir pour notre génération un avenir serein. On leur fait confiance bien sûr, mais… Mais on sait que toutes les intentions ne sont pas pures et que certains, pas tous heureusement, sont de mauvais pasteurs guidés non par l’intérêt du troupeau mais par des intérêts financiers.

 

Et puis, l’homme peut-il tout maitriser et tout comprendre comme on le croyait trop naïvement ?  Albert Einstein avait portant démontré la « théorie de la relativité restreinte» en physique, Werner Heisenberg, le « principe d’incertitude »  et Kurt Gödel, dans un domaine pourtant fiable s’il en est, celui des mathématiques, « les théorèmesd’incomplétude »  qui marquent un tournant dans l’histoire de la logique. Relativité, incertitude, incomplétude. Comment peut-on croire que l’on peut tout expliquer et tout comprendre ? On est loin de l’assurance tranquille des scientistes et des positivistes ! On souhaite, bien sûr, que nous sortions vite de ce mauvais pas dans lequel l’humanité se trouve sur le plan sanitaire, et que nos économies ne s’effondreront pas. Espérons surtout qu’après le coronavirus on ne retombera pas dans les ornières d’avant, et qu’on  tirera les leçons qui s’imposent, d’urgence… !

 

Pour nous chrétiens, l’Evangile de ce jour est là pour nous rappeler que s’il faut bien faire confiance à l’homme et en son savoir limité, c’est en Christ que nous mettons notre Foi car lui seul nous apporte la Vie, celle de Dieu ; dès aujourd’hui, il « nous la donne en abondance » (Jn. 10, 10). Alors, respectons pour quelque temps encore le confinement et les gestes barrières qui nous sont conseillés, et surtout « ruminons » Sa parole et gardons en nous la paix et la sérénité que nous donne cette assurance : nous ne sommes pas des anonymes, le Bon Berger connait chacun d’entre nous par son nom, il nous aime : il a donné sa vie pour que nous ayons la Vie en abondance.

 Amen.

 

Chant (ARC 80)

 

O berger d’Israël écoute, toi qui nous as frayé la route,

Vois ton troupeau près de périr, viens aujourd’hui le secourir,

Fais briller sur nous ta splendeur, et nous serons sauvés Seigneur.

 

Sauvés de la terre étrangère, nous étions ta vigne prospère,

Tu as labouré le terrain, planté la vigne de ta main,

Tu as couvert champs et coteaux, de la vigueur de ses rameaux.

 

Mais tu as brisé sa clôture et tu l’as livrée en pâture

A tous les animaux des champs, ils ont piétiné les sarments

Vois Seigneur comme ils ont pillé ; regarde-la et prends pitié.

 

Confession de foi

 

Je crois au Dieu qui est à la fois Père, Fils et Esprit.

Je crois au Dieu dont la toute puissance est celle d’un Père respectueux de ses enfants.

Je crois au Dieu créateur qui est à l’origine de tout ce qui existe, visible et invisible.

Je crois en Jésus-Christ image visible du Dieu invisible, présent à la création de l’univers, Dieu fait homme, qui est né, a apporté la Bonne Nouvelle, a souffert, a accepté une mort ignominieuse sur une croix.

Je crois en Jésus-Christ ressuscité, présent à son Eglise jusqu’à la fin des temps, qui a initié en elle son Royaume par sa prédication.

Je crois au Saint-Esprit qui procède du Père, que le Fils nous envoie. Je crois en l’Eglise guidée par son Bon Pasteur, le Christ, vivifiée par l’Esprit.

Je crois que, justifié par le Christ, ma vie se poursuivra, autrement et pleinement, au-delà de ma mort, dans le Royaume de Dieu qui trouvera son accomplissement.

 

Chant spontané : Louange à Dieu, le Créateur, en Jésus-Christ, notre Sauveur. Au Saint-Esprit le défenseur. Alléluia (3 fois).

 

Temps de silence

 

La Sainte Cène

 

Préface

Louons Dieu : Il est bon, et c’est notre joie de remercier Dieu pour la vie qu’il nous donne, la vie terrestre et la vie éternelle,

Pour l’eau de notre baptême, pour le pain et le vin de son repas.

Il est bon et c’est notre joie d’être les invités, les frères et les sœurs de Jésus-Christ, de reconnaître dans ce pain et ce vin, les signes de son amour, de sa mort,  de sa résurrection, et l’annonce du Royaume.

Il est bon et c’est notre joie d’attendre la venue de l’Esprit-Saint, afin qu’avec ce pain et ce vin nous recevions la vie qui vient de Dieu et que nous ayons communion les uns avec les autres.

Il est bon et c’est notre joie de chanter la grâce et la fidélité du Seigneur.

 

Rappel de l’institution

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré prit du pain et, après avoir rendu grâce, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, livré pour vous, faites cela en mémoire de moi. »

Il fit de même pour la coupe après le repas en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, faites cela, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. » Car toutes les fois que vous mangez ce pain et buvez à cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (1 Co.11, 23-26).

 

Chant (ARC 588) :

Pain rompu pour un monde nouveau, gloire à toi Jésus-Christ,

Pain de Dieu viens ouvrir nos tombeaux, fais nous vivre de l’Esprit.

 

Tu as donné ton corps pour la vie du monde,

Tu as offert ta mort pour la paix du monde.

Pain rompu….

Tu as rompu le pain qui restaure l’homme,

A tous ceux qui ont faim s’ouvre ton royaume.

Pain rompu….

Quand retentit pour toi l’heure du passage,

Tu donne sur la croix ta vie en partage.

Pain rompu....

 

Dans le silence de nos cœurs, nous communions en esprit au corps et au sang du Seigneur, avec nos frères dispersés.

 

Action de grâce

 

Pour ce pain et de ce vin, bénis sois-tu Dieu notre Père ; pour ta présence en Jésus-Christ, bénis soi-tu.

A nous qui avons la nourriture, donne faim et soi de justice, de paix et d’amour, apprends-nous le partage.

 

Intercession

 

Nous déposons devant toi tous nos soucis en ce temps de confinement, afin que tu t’en préoccupes.

 Nous déposons notre inquiétude afin que tu l’apaises ; nos espoirs et nos vœux afin que soit faite ta volonté et non la nôtre ; nos pensées et nos désirs, afin que tu les purifies ; toute notre vie afin que tu la conduises à la résurrection.

Nous plaçons sous ta protection nos frères et nos sœurs les plus démunis et les plus dépendants en raison de la maladie.

Nous te prions pour tous ceux qui travaillent afin de rendre notre vie possible ; pour tous ceux qui ont la charge et le souci des malades, des pauvres.

Nous te prions pour tous les laissés pour compte de la vie qui sont dans la rue ou dans des camps de regroupement.

Nous te prions pour nos dirigeants afin que leurs actions soient guidées par le souci du service.

Nous te confions, ô Père, tes fils qui, au terme de leur vie, rejoignent ton Royaume, accueille-les avec bienveillance.

Nous te prions pour ceux qui sont dans le deuil, sois leur réconfort.

En unions avec tous nos frères nous te disons :

NOTRE PERE….

 

Envoi

« Je suis le berger des brebis… je suis la porte, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé… Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance »

Tout au long de cette semaine, suivons notre bon Berger, lui qui connait chacun(e) par son nom, il nous guide sur le chemin de la vraie Vie. Que cette assurance nous remplisse de paix et de joie intérieure.

Que le Dieu Père, Fils et Esprit  nous bénisse et nous garde. Amen.

 

Chant spontané : Que la grâce de Dieu soit sur toi, pour t’aider à marcher dans ses voies. Reçois tout son pardon et sa bénédiction, va en paix, dans la joie, dans l’amour.