12/09/2021 culte Philippe Perrenoud (avec son)

culte Carcassonne 12 sept 21

  -->pour accéder à l'enregistrement mp3 de la lecture d'évangile et de la prédication

 

 

C’est dans l’amour et dans la joie de notre Seigneur que je vous salue aujourd’hui.

 

Seigneur, notre Dieu,
Tu as promis à tous ceux qui viendraient à cause de ton nom,

à cause de Jésus-Christ,
Tu as promis d’être avec eux.

Toi qui es au milieu de nous, accorde-nous de te reconnaître,

de t’écouter et de te chanter notre joie.

   Amen

 

Pour dire ensemble que nous sommes venu pour nous mettre à sa suite, je vous invite à chanter au n° 222, les strophes 1 + 3 + 6 :

 

refrain : Avec toi, Seigneur, tous ensemble,

Nous voici, joyeux et sûrs de ton amour.

Tu nous as rassemblés

Dans la joie de ta présence

Et c’est toi qui nous unis.

 

1. C’est toi qui nous unis,

Ton amour a fait de nous des frères.

Tu es vivant au milieu de nous.

 

refrain 

 

3. Venus à ton appel,

nous voulons entendre ta parole.

Tu es vivant au milieu de nous.

 

refrain 

 

6. Tu donnes ton amour.

Ton Esprit fait vivre ton Eglise.

Tu es vivant au milieu de nous.

 

 

Exprimons notre reconnaissance, la louange, avec l'aide du Ps 116 (suggéré dans la liste des textes du jour) :

 

J’aime le SEIGNEUR,
car il entend ma voix suppliante,

2 il a tendu vers moi l’oreille,
et toute ma vie je l’appellerai.

3 Les liens de la mort m’ont enserré,
les entraves des enfers m’ont saisi ;
j’étais saisi par la détresse et la douleur,

4 et j’appelais le SEIGNEUR par son nom :
« De grâce ! SEIGNEUR, libère-moi ! »

5 Le SEIGNEUR est bienveillant et juste ;
notre Dieu fait miséricorde.

6 Le SEIGNEUR garde les gens simples :
j’étais faible, et il m’a sauvé.

7 Retrouve le repos, mon âme,
car le SEIGNEUR t’a fait du bien.


8
Oui, tu m'as arraché à la mort, Seigneur,

tu as séché mes larmes, tu as préservé mes pieds du faux pas.

9 Sur cette terre destinée aux vivants,

je marcherai sous le regard du Seigneur.

10 J'ai gardé la foi, même quand je répétais :

« Me voilà en bien triste état ! »

11 J'étais si bouleversé que je disais :

« On ne peut se fier à personne ! »

12 Comment rendre au Seigneur

tout le bien qu'il m'a fait ?

13 Je lèverai la coupe des délivrances

et j'appellerai le Seigneur par son nom.

14 Ce que j'ai promis au Seigneur, je l'accomplirai

en présence de tout son peuple.

15 Aux yeux du Seigneur, la mort de ceux qui lui sont fidèles est douloureuse.

16 Oui, Seigneur, je suis ton serviteur ;

je suis ton serviteur comme l'était déjà ma mère !

Tu as défait mes liens.

17 Pour te louer, je t'offrirai un sacrifice,

je t'appellerai par ton nom, Seigneur.

18 Ce que j'ai promis au Seigneur, je l'accomplirai

en présence de tout son peuple,

19 dans les cours de la maison du Seigneur,

au milieu de toi, Jérusalem. Alléluia !


Nous le louons encore par le chant du Ps 67, les 2 strophes :

 

1. Que Dieu nous bénisse et nous garde,

Lui dont la joie est de donner ;

Dans son amour qu’il nous regarde

Et nous serons illuminés.

Tous ceux qui espèrent

Verront sur la terre

S’ouvrir un chemin,

Car Dieu qui s’avance

Est la délivrance

De tous les humains.

 

2. Que tout pays lui rende grâce

Avec des chants, des cris de joie.

Il vient régner sur toute race

Et gouverner selon le droit.

La terre est féconde

Et ses fruits abondent

Car Dieu nous bénit.

Oh ! que Dieu bénisse

Ceux que sa justice

En tous lieux unit.

 

 

        Je vous invite alors à la prière, pour reconnaître ensemble nos errances :

Pour l'oubli incessant de ta miséricorde,

pour nos yeux fascinés au spectacle du mal

et notre peine à te louer, à rendre grâce,

pour nos refus de croire à la puissance de l'amour

et la peur de laisser grandir notre espérance,         

Seigneur, pardonne-nous.

Amen

 

Nous ouvrons encore nos coeurs par le chant Toi qui es lumière, au n° 318, la 1ère strophe (des répons chantés, dans formule 3)

Toi qui es lumière,

Toi qui es l’amour,

Mets dans nos ténèbres

Ton Esprit d’amour.

 

1. Viens sur notre terre,

Viens ouvrir nos coeurs,

Toi qui nous libères

Et nous rends meilleurs.

 

Jésus a ainsi dit: “je suis la lumière du monde.

Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,

mais il aura la lumière de la vie”.

 

Et lorsqu'il nous parle, Dieu se fait présence et grâce, vie pour nous.

Il nous relève ; je vous invite ainsi à vous lever aussi pour lui chanter notre reconnaissance : toujours à l'aide des répons 3, le n°  526, 3

Jésus est au milieu de nous,

Son regard s’abaisse sur nous.

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Oh ! je vous aime tous !

Oh ! je vous aime tous !

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Oh ! je vous aime tous !

 

Rappelons-nous ce que le Seigneur nous invite à vivre, tel que l'exprime la lettre aux Philippiens, au chapitre 2 (le début tout d'abord ; la suite tout à l'heure...) :

 

Ayez un même amour, une même âme, une même pensée.

Ne faîtes rien par esprit de parti, ou par vaine gloire,

mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.

Que chacun de vous, au lieu de regarder à son propre intérêt, considère aussi celui des autres.

Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

lequel n’a pas voulu se prévaloir de son égalité avec Dieu,

mais s’est anéanti lui-même,

prenant forme d’un serviteur et devenant semblable aux hommes.

 

Nous pouvons ainsi lui dire, en chantant ensemble : toi qui m'appelles...

dans formule 3, Arc-en-ciel 405, 4 :

Toi qui m’appelles

Dans ton amour,

Rends-moi fidèle

Par ton secours.

Protège-moi

Et conduis-moi

Loin du danger,

O bon berger.

Vois ma faiblesse

Et me soutiens

Par ta tendresse,

Je t’appartiens.

 

Prions ensemble, avant de lire un des passages suggéré pour ce dimanche :

Seigneur,

        de toute parole,

mets en nous ton Esprit pour que ta Parole

        devienne source de vie.

Mets en notre bouche des paroles

        qui consolent et illuminent.

Rends-nous attentifs au droit et à la justice.

Guide notre cœur et notre foi.

Donne à nos labeurs et à nos pensées

        de porter du fruit.

Amen

 

Lecture de l'Evangile selon Marc, au chapitre 8, les versets 27 à 33

 

et prédication :

 

            Grande question, que Jésus lance à ses disciples en leur demandant Pour les gens, qui suis-je ? Il y a beaucoup à dire sur ce passage. Nous ne pouvons tout aborder lors d'un culte. Mais aujourd'hui, cette question de l'identité, importante hier, de nos jours, et demain...

            Au sujet de Jésus, tout d'abord : cette question, il y a 2000 ans que des gens se la pose…

 

            Et il y eu bien des réponses, sur plusieurs registres.

Est-il :

un homme, exceptionnel, mais seulement un homme ?

Ou de condition divine, avec seulement une apparence d’homme ?

Un  Messie, libérateur politique ?

ou prétexte à pouvoirs ? à pouvoirs politique et/ou personnels ? etc.

Un magicien ?

Un super-prophète ?

Un idéaliste ?

Alors ?? Même pour les premiers chrétiens, il a fallu beaucoup de temps, de tendances différentes, de débats, parfois vifs, parfois conflictuels aussi, etc, et un Concile pour arriver à une formule qui rassemble (et encore pas tous…) : en affirmant la double nature de Jésus, à la fois vrai Dieu et vrai homme (exprimé dans ce Credo). Et tous ne se retrouvent pas en cela. Et il faut reconnaître que ce n’est pas toujours facile ; surtout si on coupe cette affirmation de son but, de sa perspective, de la perspective qu’elle veut nous donner, nous rappeler

Il  s’agit là pourtant de la spécificité de notre foi ! De cette spécificité découle tant de choses, voire tout le reste… Que serait l’Amour de Dieu, la Grâce, etc. si nous parlions d’un être très très là-haut, sur son nuage, etc…

 

Alors : une personne, certes, mais un être qui serait à définir ? Dont nous devrions arrêter les contours ? Trouver une sorte d'ADN ?

La Bible nous parle surtout en terme de relations !

A commencer par l’épisode fondamental du buisson ardent (que nous allons probablement aborder en école biblique, lors du culte de rentrée) : celui qui appelle Moïse donne un nom indicible, ce tétragramme transcrit parfois par Yahwé : mais il s’agit d’un nom imprononçable : parce que  ''Dieu'' (encore un mot bien difficile…), on ne peut le définir… On ne peut lui mettre la main dessus… Il est toujours non seulement Autre, mais dans le devenir : comme lorsque ce tétragramme est traduit par je suis celui qui est  et qui serai : c'est au-delà d'une sorte de définition, là où il ne veut justement pas être défini (nous avons souvent besoin d’être rassuré, de contrôler en remplissant le vide, en remplissant des cases ; même quand ce n’est pas le lieu, le fonctionnement, l’essentiel…). Et, de plus, cela fige.

Or tout dans notre foi est relation. Et n’est-ce pas salutaire aussi pour nous et notre entourage… Comment définiriez-vous la/les personne dont vous être le/s plus proche/s ? Pourriez-vous donner une définition une fois pour toutes ?? Une telle définition serait non seulement extrêmement partielle, mais surtout d’un instant… Parce que vous évoluez, et que l’autre évolue… le monde évolue, etc…

Quoi de plus logique donc que Jésus leur pose la question ; et surtout qu'il demande de ne rien dire à personne : parce qu’il ne veut pas que sa Messianité soit limitée à une compréhension, une de celles qui était attendue, et à laquelle il aurait dû répondre, en tant que telle…

Et comme tout rôle public, bien des attentes, voire des projections, des demandes, etc se reportent sur une personne : impossible de répondre à toutes (et il n’y a pas toujours de raison…) ; et vous allez de toute façon en décevoir…

Jésus n’échappera d’ailleurs lui-même (lui aussi !) pas à cette règle : nous aimerions bien  que l’autre soit comme nous le voulons, voir comme nous-mêmes…

            Afin de ne pas s'arrêter à un moment, à un aspect, Jésus demande pour l’instant de ne rien dire à personne

                La même consigne de silence que l'on trouvait dans le passage de la semaine dernière. Et comme évoqué la semaine dernière, donc, au culte à Narbonne :

            En cherchant à éviter cette publicité tapageuse au sujet de ses prodiges, Jésus manifeste qu’on n’entre pas dans la foi par une simple adhésion d'un moment à sa personne ; avec ce que la « personne » a d’apparence : comme l'origine de mot personne : le masque du théâtre grec ; nous voyons de la « personne » un aspect, une apparence ; chacun est plus que cela…

            Le Christ aussi… Cette consigne du silence nous rappelle qu'il faut attendre pour découvrir, et découvrir pour apprendre, apprendre pour vivre, vivre pour connaître vraiment... toujours, au-delà des apparences... Même en cas de ''bonne réponse'', comme c'est le cas ici pour Pierre : encore faut-il savoir, découvrir et vivre, ce que cette ''bonne réponse'' signifie, implique.

            Jésus triomphera, bien sûr... Il nous donne toujours la vie ; mais il l'a fait en étant d’abord seul, abandonné de tous ; et décevant pour beaucoup... Et ne sommes-nous pas toujours ainsi : déçus par lui, lorsque ce qu’il nous apporte ne correspond pas à nos attentes : à l’image que l’on se fait de lui, de ce qu’il devrait être et faire, selon nous… Demandons-nous alors si nous ne sommes pas  passé à côté de l’essentiel, de la foi et de la vie ? Combien de déçus sont en fait restés à l’image tapageuse que Jésus a lui-même interdit de lui ?!...

            Nous pouvons bien plutôt, et profondément, comprendre la foi chrétienne par la croix ; donc autrement que par nos catégories de jugements, nos idées préconçues sur Dieu, sur l’homme, sur le monde, et aussi sur soi-même. La foi est bien plutôt ouverture à l’autre, abandon à Dieu et à sa vérité.

 

La vraie réponse, est encore à venir, est toujours devant :  -> v 31

Il annonce ou rappelle ce centre de la foi chrétienne, la croix ; avant de « se relever ».

 

            Nous pouvons ainsi toujours nous poser cette question Pour les gens, qui suis-je ?  Et nous avons raison de l’entendre, et de la reprendre… Car la réponse est dans la question… Jésus, comme chacun et lui encore plus… est toujours à découvrir, à connaître ; parce que c’est ainsi que l’on chemine… Dans le don, dans l’Amour, rien n’est « connaissable » une fois pour toute, rien n’est jamais fini…

            Bien plus : dans la culture biblique, dès l’Ancien Testament, en hébreu, en particulier, il n’y a pas d’être, qui se définirait une fois pour toute…

 

            Mon identité elle-même m’est donnée, m’est révélée.

Mon identité est toujours en devenir,

Nos identités sont toujours en devenir, en évolution ; ce qui risque de devoir être à nouveau particulièrement rappelé, être un thème important ds notre pays, dans les mois à venir, à l'occasion d'une nouvelle campagne électorale. J'entendais l'autre jour qu'il fallait réaffirmer notre identité et que ce mot était de la même racine qu’identique... A Moyen-âge, certes... Et peut-être pour différencier l'espèce humaine des autres.  Et puis  l'essor de l'individu est passé par là ; ou plutôt revenu, celui-ci étant une des base de notre foi. Voilà donc qui est bien triste...Voire inquiétant...

 

            Ce passage biblique nous appelle à aller toujours au delà d'étiquettes que nous portons les uns sur les autres

Et nous savons combien le religieux sert souvent à des étiquettes, avec ce que cela à de dangereux ; si sournois, si fréquent, et donc d'autant + dangereux...

           

            Comme ce 11 septembre nous l'a rappelé : un emballage religieux, un enfermement  d'étiquettes amène à un terrorisme inimaginable ; des fanatismes de tous côtés

            Et plus près de chez nous, ou chez nous, autour de nous, combien de réactions émotionnelles avec des sujet autour du communautarisme, des identités, etc...

 

            Qui dites-vous que je suis : nous ne pouvons le dire pour notre Seigneur ; ni même, fondamentalement, les uns pour les autres. Chacun, nous dit-il, nous dit la foi, est au-delà, est dans un parcours, dans une perceptive.

 

            Au delà d'étiquettes que nous portons les uns sur les autres, et de façon plus importante (car sournoisement souvent...) sur nous-mêmes :

une mise en route

une mise en vie...

 

            Amen

 

intermède, ou silence

 

chant 602, 1+2

 

1. Oh ! prends mon âme,

Prends-la, Seigneur,

Et que ta flamme

Brûle en mon coeur.

Que tout mon être

Vibre pour toi.

Sois seul mon maître,

O divin roi.

 

Refrain : Source de vie,

De paix, d’amour,

Vers toi je crie

La nuit, le jour.

Entends ma plainte,

Sois mon soutien.

Calme ma crainte,

Toi, mon seul bien.

 

2. Du mal perfide,

Oh ! garde-moi.

Viens, sois mon guide,

Chef de ma foi.

Quand la nuit voile

Tout à mes yeux,

Sois mon étoile,

Brille des cieux.

 

Refrain 

 

3. Voici l’aurore

D’un jour nouveau.

Le ciel se dore

De feux plus beaux.

Jésus s’apprête ;

Pourquoi gémir ?

Levons nos têtes ;

Il va venir !

 

Refrain

 

            Pour dire notre foi, nous pouvons reprendre le passage de la lettre aux Philippiens, jusqu'au bout de cette proclamation de foi :

 Jésus Christ :

lui qui est de condition divine
n’a pas voulu demeurer à l'égal de Dieu.

Mais il s’est dépouillé, prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes ;
il a été reconnu comme un homme

il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
à la mort sur une croix.

C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé
et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom,

afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse,
dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

et que toute langue confesse que le Seigneur, c’est Jésus Christ,
à la gloire de Dieu le Père.

 

 

Ce que nous disons encore par le répons 822 :

Louange à Dieu, le créateur,

A Jésus-Christ, notre Sauveur,

Au Saint-Esprit, le défenseur,

Alléluia, Alléluia, Alléluia !

 

 

Annonces, offrandes

 

Intercession :

 

Le Christ nous donne des signes de sa Présence, de sa Grâce ; mais nous ne savons pas toujours les voir et les annoncer. En priant à l'intention tou-te-s de nos frères et sœurs, demandons lui aussi d'ouvrir nos cœurs à son Amour :

 

Seigneur, merci pour ta venue, et la victoire de la vie que tu nous a donnée ;
Pour tou-te-s celles et ceux qui accompagnent autrui dans ses difficultés, nous te prions

Pour la dignité des plus pauvres, des souffrants, pour les dirigeants et pour chacun, dans la recherche de compréhension, pour la justice et la paix, nous te prions

Voici le temps de la rentrée et de la reprise de nos activités. Pour que cette nouvelle année aide nos communautés humaines, et nos Eglises, à grandir dans l'attention aux autre, dans l'empathie et la Grâce, nous te prions...

Unis ainsi par ta Présence, en communion avec toutes celles et ceux qui le disent ce moment même sur toute la terre, et avec celles et ceux qui l'ont dit depuis des siècles, nous pouvons te prier avec les mots que Jésus lui-même nous a transmis ; Notre Père...

 

 

bénédiction :

Que l’amour de Jésus-Christ notre lumière vous accompagne

et vous rende nous-mêmes rayonnants et fraternels.

Allez dans la joie du Seigneur ressuscité !

 

Répons (dans formule 3) : Arc-en-ciel 882

Que la grâce de Dieu soit sur toi

Pour t’aider à marcher dans ses voies.

Reçois tout son pardon et sa bénédiction.

Va en paix, dans la joie, dans l’amour.