10/05/2020 Culte de Charles Klagba (avec son)

Culte de dimanche 10 mai 2020

 à Narbonne

 

(par le pasteur Charles Klagba)

 

 

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LECTURE BIBLIQUE

Jean 14 : 1-12

 

CANTIQUES :

CANTIQUE 174

LE SPONTANE 405/1 : « Mon Dieu, mon Père, écoute-moi…. »

LE SPONTANE 405/ 2 : « Viens, je te prie, change mon cœur … »

LE SPONTANE 405/4 : « Toi qui m’appelles Dans ton amour… »

CANTIQUE 429

LE SPONTANE 822 : Louange à Dieu….

CANTIQUE FINAL : 601

LE SPONTANE 889 : « Demeure par ta grâce … »

 

 

(Moment musical)

 

 

ACCUEIL :

Soyez les bienvenus à vous pour ce temps de culte…Il s’ouvre devant nous comme un chemin de vie.

Pour nous tous et toutes, comme pour le monde, Jésus est le chemin, la vérité et la vie.

Dieu est amour, fondement et lumière de la vie. Force qui apaise, il soulage ceux qui sont épuisés et portent de lourds fardeaux. Il fait de nous une communauté bienfaisante, ainsi nous pouvons vivre dans la confiance mutuelle.

 

Vous êtes venus en quête de lumière… la lumière du Christ vous accueille. Qu’elle se lève en vos cœurs, et vous unisse à sa clarté. Le Seigneur est présent parmi nous.

 

Grâce et paix vous sont données au nom du Dieu vivant, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Amen !

 

LOUANGE (debout) :

Je nous invite à ce geste de reconnaissance que nous appelons la louange.

Louons le Seigneur :

Seigneur, Dieu :

Tu es le pain de notre faim, tu es le vin de nos festins.

Tu es clarté dans notre obscurité, tu es lumière sur notre aveuglement.

Tu es la porte de notre vie. Tu es le refuge dans notre nuit.

Tu es le berger qui nous conduits, et l’agneau qui nous guérit.

Tu es résurrection dans nos déchirures. Tu es vie sur nos blessures.

Tu es chemin dans nos déserts, tu es la vérité de notre prière.

Tu es la terre de nos racines. Tu es la sève et tu es la vigne.

Nous te louons Seigneur….

CANTIQUE 174

Officiant(e) :

SILENCE

CONFESSION DE PECHES (assis) :

Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons que nous manquons souvent la cible que Dieu nous propose d’atteindre:

Je vous invite à la prière :

Père, dans l’Ecriture, tu nous montres un chemin, et tu nous appelles à cheminer….

Mais pour cela, il faut commencer par quitter nos habitudes, nos conformismes, nos fausses certitudes, et nos vaines justifications.

 

Regarde, Seigneur, ces liens, ces prisons, ces idoles qui nous empêchent d’avancer sur le chemin de la foi…..Nous te les remettons…

 

Dénoue les liens qui nous retiennent. Abats les murs des prisons qui nous enferment. Brise les idoles qui nous séduisent…

Seigneur Dieu, quand nous regardons au fond de nous, nous savons bien ce qui nous empêche d’avancer….

Si c’est la peur, apaise-nous ! Si c’est l’obscurité, éclaire-nous ! Et si c’est la paresse, inquiète-nous !

Seigneur, écoute et prends pitié !

LE SPONTANE 405/1 : « Mon Dieu, mon Père, écoute-moi…. »

 

ANNONCE ET ACCUEIL DU PARDON  (Debout)

Frères et sœurs, notre seul sujet de gloire, c’est de reconnaître que le Seigneur est celui qui exerce la bienveillance, la justice, et le droit sur la terre…..

 

Pour celui ou celle qui écoute sa Parole, il use de bienveillance.

A celui et à celle qui tourne son cœur, il donne sa justice.

A celui ou celle qui ouvre les mains, il l’assure de son pardon….

 

Toi mon frère, toi ma sœur, toi qui marches dans la confiance, aujourd’hui je te le dis : TU ES AMI (E) DE DIEU.

Que son amour nous bénisse.

Que son pardon nous construise.

Que sa paix nous accompagne…. Amen !

 

LE SPONTANE 405/ 2 : « Viens, je te prie, change mon cœur … »

VOLONTE DE DIEU        (Debout)

Frères et sœurs, pour notre propre liberté, il est vital que nous sachions maintenant entendre la volonté du Christ qui nous rappelle ce que Dieu attend de nous et nous donne la force de faire….

 

« C’est vous qui êtes le sel de sel de la terre.

Mais si le sel perd son goût, comment le rendre de nouveau salé ? Il n’est plus bon à rein ; on le jette dehors, et les gens le piétinent.

C’est vous qui êtes la lumière du monde.

Une ville construite sur une montagne ne peut pas être cachée.

On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur un porte-lampe, d’où elle doit briller pour tous ceux qui sont dans la maison.

 

C’et ainsi que votre lumière doit briller aux yeux de tous, afin que chacun voie le bien que vous faites et qu’ils louent votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5 : 13-16)

LE SPONTANE 405/4 : « Toi qui m’appelles Dans ton amour… »

 

 

LECTURE BIBLIQUE

Nous ouvrons maintenant la Bible; que l'Esprit-Saint nous fasse entendre la Parole de Dieu pour ce jour.

Prière d’illumination

Seigneur, auprès de toi nous trouvons le calme…

Dans l’agitation du quotidien, nous sommes venus écouter ta Parole, et puiser des forces pour aujourd’hui, demain et tous les tous jours que tu nous donnes de vivre… Tu es béni pour les siècles des siècles. Amen !

 

LECTURE BIBLIQUE : Jean 14 : 1-12

14:1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.

14:2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.

14:3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

14:4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

14:5 Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin?

14:6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

14:7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu.

14:8 Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.

14:9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?

14:10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres.

14:11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.

14:12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père;

 

CANTIQUE 429

 

 

PREDICATION

 

« C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie », dit Jésus.

 

Frères et sœurs, l’évangéliste Jean, à partir de ce chapitre 14 partage avec nous ce que l’on peut appeler le testament spirituel de Jésus.

Au chapitre 13 l’évangéliste nous a montré comment Jésus préparait les siens à avoir, dès ici-bas, une part avec Lui (13 : 1-15). Il s'en va maintenant préparer leur place dans la maison de son Père. Et il faut pour cela qu'il les devance, un peu comme un maître de maison prend ses dispositions pour arriver chez lui avant ses invités.

Au début de ce chapitre 14, l’évangile de ce dimanche, Jésus continue à s'adresser à ses disciples d'une façon touchante.

Sans doute, ce qui venait de se passer était de nature à les troubler. Le Seigneur Jésus leur avait annoncé qu'il allait les quitter et qu'ils ne pourraient pas le suivre là où il irait. Nous comprenons bien que les disciples puissent être désemparés !

Mais si du côté de l'être humain le désespoir prend souvent le dessus face aux obstacles, du côté du Jésus, le Christ, il y a toutes les ressources, rien n’est jamais perdu. Jésus console et rassure ses chers disciples : « Que votre cœur ne se trouble pas ! … » (v. 1).

Il leur redira encore : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix…Que votre cœur ne se trouble pas et ne laisse pas effrayer » (v. 27).

Si Jésus s'en va, c'est avec l'intention de leur préparer une place dans la maison du Père, là où il veut les avoir auprès de lui : « Et puisque je m'en vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que, là où je suis, vous y soyez aussi » (v. 3).

 

Enfin, pour le temps de son absence, il va leur envoyer un autre Consolateur, l'Esprit Saint.

 

Après avoir exhorté ses disciples à la confiance, Jésus veut leur faire sentir qu’ils ne doivent pas s’affliger de son départ, puisque dans la maison de son Père où il va, il y a une place assurée pour eux : plusieurs demeures, non les tentes passagères du désert, mais des demeures permanentes, où l’on respire la paix et l’amour la communion du Père.

 

Qu’est-ce que Jésus peut dire ou faire de plus ? Impossible d’exprimer avec plus de simplicité, d’assurance et de bonheur l’idée de ce règne éternel de Dieu, où tout homme et toute femme pourraient être accueillis. Et là, « il y a encore de la place » (Luc 14.22). C’était là pour les disciples une pensée pleine de consolation. Cette expression : « plusieurs demeures » désigne l’immensité de l’amour de Dieu grâce auquel il y a place pour tous et toutes dans la maison du Père.

 

Frères et sœurs, malgré toutes ces garanties, l’angoisse de la séparation est palpable sur les visages des disciples. Une nouvelle solitude guette les amis du Christ dans un monde hostile qui va se retourner contre eux et leur faire payer leur amitié pour le Messie.

Le trouble du cœur, c’est la tentation de vivre en « orphelins », la tentation du chagrin.

 

En réponse à cette crainte, Jésus appelle à la confiance, à la foi : « Croyez en Dieu ; croyez aussi en moi ».

C’est donc de la foi spécifiquement chrétienne qu’il s’agira : la foi qui implique une relation vivante et avec Dieu, le Père, et avec Jésus son Fils, ainsi que Jésus l’affirme plus loin : « On vient au Père qu’en passant par moi » (v.6).

 

Frères et sœurs, vous voyez, l’antidote au « trouble du cœur », au flou de l’espérance, à la peur de mourir ou de vivre, c’est donc d’aller au Père par Jésus ; et à propos de ce grand passage au Père, Jésus précise successivement son rôle personnel et la part qui nous revient.

 

Jésus passe devant, à travers la mort, et, une fois dans la gloire, « dans la maison du Père », il prépare « un lieu pour nous ». La place ne manquera pour personne : il s’en porte garant. Puis il reviendra pour nous prendre avec lui, si bien que nous serons avec lui là où il est, dans la maison de gloire.

 

Frères et sœurs, dans cet entretien, Jésus avait dit clairement à ses disciples où il allait et il s’était constamment présenté à eux comme « le chemin », le seul médiateur entre Dieu et les humains. Ils pouvaient donc savoir et le but et le chemin….Mais l’objection de Thomas (verset 5) : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous en savoir le chemin ? », montre que cette connaissance était encore bien obscure.

Thomas représente très bien l’humain positif qui n’admet rien que sur des preuves évidentes et est par là même enclin au doute, au découragement. Il interrompt Jésus par cette brusque déclaration qu’il ne connaît ni le lieu où il va ni par conséquent le chemin. En réalité, après les dernières paroles de Jésus (versets 2, 3), il en savait, plus qu’il ne veut dire, mais il ne le croyait pas.

Oui, la raison humaine cherche toujours au loin ce que la parole de Dieu lui présente tout près. Ainsi, vous vous souvenez, au chapitre 11, Marthe reléguait dans un lointain avenir l’espérance de la résurrection de son frère Lazare et Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie » (Jean 11.25).

De même ici, Thomas prétend ignorer le chemin et pourtant il l’a devant les yeux, et Jésus doit lui répondre : « c’est moi qui suis le chemin. ».

 

« C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie »

Vous avez bien noté, Jésus ne dit pas qu’il montre le chemin qui conduit au Père, ce qui établirait un rapport tout extérieur entre lui et son disciple. Il dit : « Je suis le chemin », il est lui-même le médiateur vivant qui s’unit au croyant et ainsi le conduit au but, c’est-à-dire à la communion avec Dieu (Éphésiens 3.12).

Il l’est en tant qu’il est la vérité, c’est-à-dire la révélation complète de Dieu même, la vérité que l’être doit s’approprier personnellement pour vivre une vie de liberté. Jésus est par là même la vie, parce qu’il est pour le croyant la source unique de la vie de son être, de la vie en abondance (Jean 6 : 50 ; Jean 11 : 25) ; tellement que quiconque ne puise pas cette vie en lui demeure dans la mort, c’est-à-dire une vie dépourvue de sens.

 

Jésus est le chemin, la vérité, la vie !

Frères et sœurs, quand on parcourt la Bible, on découvre que Jésus est non seulement celui qui met en marche, celui qui envoie, mais qu’il est aussi le guide. Et plus encore, il est lui-même ultimement le chemin. « Je suis le chemin. » Comme si le « chemin » en question n’était pas le moyen du voyage, mais le voyage lui-même, comme si l’on ne voyageait pas pour aller quelque part, mais pour être en voyage, en chemin.

 

« C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie ».

On prend conscience alors qu’avec le Christ, le chemin est la vérité de la vie : la vie est en vérité un chemin. On prend conscience, réciproquement, que « la » vérité est toujours à découvrir, en allant plus avant, comme un chemin que l’on parcourt progressivement.

La vérité et la vie sont un chemin ! Ces trois concepts désignent la même et unique réalité.

Ultimement, la vie, c’est Jésus le Christ, qui est chemin et vérité ! Il est le chemin, la vérité et la vie. On comprend qu’il se présente aussi comme la « porte », comme « la lumière ». Il est le « Maître » (rabbi), il est le « fils de l’homme », il est le Fils.

Et chaque fois que Jésus dit « Je suis », c’est-à-dire « Ego Eimi », en grec, il prononce le nom de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent... Or, ce nom en hébreu, est, en fait, un « inaccompli », une sorte de futur: « Je serai qui je serai », « Je deviens », comme un processus, comme une promesse, comme un discours qui se déroule, comme un chemin qui se révèle

 

Frères et sœurs, Jésus ne dit pas : Je vais vous montrer le chemin, vous dire la vérité et vous apporter la vie. Non ! Il est lui-même le chemin, la vérité et la vie. Il est, lui, la seule voie.

Les « religions » que l’être humain s’invente sont autant de voies pour tenter d'aller vers Dieu, mais aucune d'elles n'y conduit. Jésus dit être le seul.

 

Et c’est ici, frères et sœurs, que nous avons notre part à fournir. Nous avons à cheminer, à rester en chemin, et à chercher la route : « Quant au lieu où je vais, ajoute Jésus, vous en savez le chemin ». Notre vie n’est pas faite pour être un chemin quelconque ni un chemin sans issue. Le Seigneur s’offre à nous pour nous ouvrir des pistes, tracer des voies, pour surtout aplanir nos propres chemins redresser les sentiers.

En conséquence, frères et sœurs, il nous est également tout à fait décisif, vital, de décider, de ce que nous allons choisir d'accomplir, afin de bien nous accomplir, d’exorciser nos peurs et nos angoisses, de nous libérer de nos confinements existentiels.

 

Différents systèmes, différents modes d'organisations nous sont proposés... Quel est ce chemin, cette vérité que nous allons sélectionner afin d'organiser nos existences ?

 

N'oublions jamais que ne pas choisir revient toujours à laisser d'autres personnes ou d'autres intérêts choisir à notre place. Ne pas choisir consiste en fait, à choisir ce que la société nous impose, avec toutes ses ambiguïtés. Allons-nous laisser les intérêts prédateurs et manipulateurs qui peuvent nous entourer, nous influencer? Comment allons-nous nous en défendre ?

Afin que nos existences puissent prendre sens, il nous appartient de comprendre, que d'une certaine manière, il nous est nécessaire, fondamental pour chacun et chacune d'entre nous, de faire des choix qui nous dépassent. Il nous est demandé de croire et de comprendre, qu'il est possible, nécessaire, fondamental de rejoindre une narration plus grande que celle de nos propres individualités et singularités.

Faire le choix de la confiance comme le Christ l’attend de ses disciples, cela est essentiel à n'importe quel accomplissement personnel que ce soit.

 

« Nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous connaître le chemin », dit Thomas.

Thomas, incarne aussi en ce texte, la raison, le réalisme, le refus d'être dupe, de se laisser aller à des croyances gratuites, juste pour se complaire, se satisfaire, se rassurer.

 

Frères et sœurs, en effet, nous ne savons pas où est Jésus, nous ne savons pas où est cette présence, car cette connaissance n'est pas de l'ordre du savoir, cette connaissance n'est pas mémorisable. Elle est une redécouverte de chaque instant, elle est un abandon à renouveler sans cesse. La confiance n'est pas liée à la possession d'un savoir mais liberté. La liberté ne s’appuie sur rien, car elle est confiante.

 

« Comment pourrions-nous connaître le chemin ? »

C’est vrai, l'aventure spirituelle exige honnêteté, sincérité. Nous devons nous interdire de nous suffire de ces images que nous construisons. Ou plutôt, nous devons distinguer la vérité, des images que nous en avons. Sans cela, nous ne pouvons pas connaître le chemin.

 

 

Philippe, cet autre disciple, dit : « Montre nous le Père, cela nous suffit ».

Philippe, dans notre récit, représente cette volonté que nous avons de vouloir définir, appréhender sensoriellement, intellectuellement, psychologiquement.

Jésus lui répond : « Mais je suis le Père, comment peux-tu me demander cela ? ».

Autrement dit : tu ne regardes donc pas avec ton œil intérieur mais avec ta raison, tu ne regardes donc pas avec ton cœur mais avec tes yeux. Il y a si longtemps que je suis avec vous, il y a si longtemps que cette présence intérieure nous habite et notre cœur ne s'est toujours pas éveillé, et nous continuons à chercher dehors ce qui est dedans, et nous nous acharnons à nous emparer, à identifier à une pensée ce qui ne peut l'être, et nous nous battons pour affirmer ce qui ne peut l'être.

 

Frères et sœurs, nous n'accéderons pas à cette vérité intérieure à force d'exercice, à l'aide de notre raison, de notre intellect ni en redoublant d’amour comme si nous voulions monnayer notre entrée.

 

« C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie », dit Jésus.

Frères et sœurs, cette déclaration de Jésus le Christ est à la fois une offre et une promesse. Sur ce chemin qu’est le Christ, et par le Christ notre chemin, nous vivons déjà des biens de la maison du Père. Le Christ ressuscité ne manque jamais à ses promesses et veut toujours encourager et redonner confiance quand l’horizon parait obscur.

Seigneur, à qui irons-nous ce matin ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Amen !

 

 

 (Moment musical )

 

CONFESSION DE FOI (debout)

Eclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi:

Officiant(e) :

 

Jésus-Christ, nous croyons en toi.

Nous croyons que tu es un homme du même sang que nous, de la même douleur, du même effort, de la même espérance.

 

Nous croyons que tu es le Fils de Dieu, l’image et la présence du Dieu vivant et mystérieux qui a fait l’univers et le soutient.

 

Nous croyons que tu es mort, crucifié par notre faute et que tu es proche de tous les suppliciés, que tu es ressuscité réellement et mystérieusement, que tu vis pour toujours, présent chaque jour dans ton Royaume et dans notre existence.

 

Par toi, nous croyons que le Dieu infini est pour nous un Père plein d’amour.

 

Par toi, nous croyons que l’Esprit de Dieu, l’Esprit-Saint, agit sur la terre sans tenir compte de nos distinctions, assemble les croyants, éclaire l’Evangile; nous annonce notre résurrection, le renouvellement du monde et la vie éternelle dans la justice et la joie de Dieu.

Jésus-Christ, nous espérons en toi. Amen.

 

LE SPONTANE 822 : Louange à Dieu….

 

PRIERE D’INTERCESSION

Nous nous unissons dans la prière :

Merci parce que tu nous as réunis en ce jour pour nous redire ta promesse, pour nous redire ton amour, pour nous redire la bonne nouvelle du Royaume.

Merci parce que tu as besoin de chacun de nous, et de nous tous ensemble, pour que ton Nom soit sanctifié, pour que ton Règne vienne.

 

Seigneur, nous te prions pour ceux qui ont mis leur espérance en toi, pour ceux qui doutent de pouvoir mettre leur espérance en toi, pour ceux qui ont cessé d’espérer en toi, pour ceux qui sont sans espoir parce qu’ils ne te connaissent pas.

Aide-nous à être porteurs d’espérance et à l’annoncer au monde, par nos pensées, nos paroles et nos actes d'amour envers ceux qui en ont besoin.

 

Notre Dieu, tu es avec nous dans la joie comme dans la peine, et tu veux pour chacun la joie.

 

C'est pourquoi nous pouvons déposer devant toi ce matin, Seigneur, nos soucis, nos questions et nos détresses ; également les soucis, les questions et les détresses des hommes, des femmes, et des enfants qui nous entourent, de ceux qui nous sont chers et partout dans notre monde.

 

Console et réconforte tous les affligés, tous les malades du corps ou de l'âme, tous ceux qui souffrent.

 

Nous te prions pour tous ceux qui se sentent perdus, isolés, et désespérés; et qui ne croient plus en l'efficacité des mots, des paroles, ni même en la prière.

 

Exauce-nous, nous t’en prions, au nom de Jésus, le Christ, notre vivante espérance. Amen.

 

Notre Père qui es aux cieux….

Officiant(e) et Assemblée :

Notre Père qui es aux cieux,

ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisses pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal,

car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,

aux siècles des siècles.            Amen.

 

CANTIQUE FINAL : 601

 

Exhortation et Bénédiction

ENVOI

Officiant(e) :

Mon frère, ma sœur,

Va avec la force tu as, deviens un témoin de la foi…

Ne regarde pas les épreuves de demain, à partir des seules forces de tes mains…

Dieu renouvelle sa grâce chaque matin, il calme tes angoisses, partage ton chemin…

 

Bénédiction

Le Seigneur vous garde de tout mal, il garde votre vie.

Le Seigneur garde votre départ et votre arrivée, dès maintenant et à jamais.

Allez dans la paix du Seigneur. Amen !

 

CHANT SPONTANE 889 : « Demeure par ta grâce … »